Haïti/Agriculture : La récolte de riz menacée par la peur du choléra
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a exprimé, mercredi, ses inquiétudes face à la détérioration de la situation alimentaire en Haïti dont l’agriculture pâtit des inondations et de la propagation du choléra parmi les agriculteurs.
Dans un article publié sur son site Internet, la FAO dit craindre qu’une partie non négligeable de la récolte de riz dans le nord-ouest d’Haïti soit perdue du fait des appréhensions des paysans quant à une possible contamination par le choléra.
L’agence onusienne a ainsi lancé une campagne de sensibilisation auprès de la population haïtienne. Cette campagne vise plus particulièrement les agriculteurs qui appréhendent de récolter le riz de crainte, pensent-ils, d’une contamination par le choléra.
« A l’heure de l’urgence choléra en Haïti, beaucoup de paysans évitent de récolter le riz, craignant que les rivières et les canaux qui irriguent les rizières et les champs avoisinants ne soient infectés », note la FAO dans un communiqué.
L’organisme des Nations Unies note que « des rapports font également état de consommateurs qui rechignent à acheter des produits agricoles provenant des zones directement touchées par le choléra, une circonstance aggravante pour le commerce agricole dans la région ».
Récemment, une mission d’évaluation de la FAO a rapporté que des cas de décès dans les zones rurales n’étaient pas enregistrés par les autorités locales et qu’en plusieurs circonstances cela était dû au fait que les familles rurales n’avaient pas accès à une information adéquate.
L’épidémie de choléra, dont les premiers foyers d’infection ont été découverts dans la région du bas-Artibonite, a déjà fait plus 2.600 morts depuis la mi-octobre.
« Sans une réponse opportune aux dégâts causés à l’agriculture haïtienne par les inondations et le choléra, la sécurité alimentaire pourrait se détériorer, ce qui aggraverait les conséquences du tremblement de terre de janvier dernier sur les populations rurales pauvres », estime la FAO.
L’organisation onusienne précise que l’impact de l’épidémie de choléra a été amplifié par les inondations de novembre 2010, provoquées par l’ouragan Tomas.
Celui-ci a fortement endommagé les infrastructures rurales et dévasté 78 000 hectares de champs cultivés tout en aggravant la propagation du choléra qui a débouché sur une crise sanitaire pour plus de 50 000 familles rurales. [rv2000]
Il faut prier afin que les dirigeants Haitiens reconnaissent la gravite de la situation. Ce que nous voyons sous nos yeux n’est que la pointe de l’iceberg parait-il.
L’impact du choléra sur l’agriculture Haïtienne, est un sujet important et qui devrait occuper l’esprit de nos dirigeants et les Nations unies en particulier. Mais on préfère se battre pour prendre le pouvoir au nom du peuple et non pas dans l’intérêt du peuple.
Bref, nous savons que le choléra est une maladie qui attaque exclusivement l’homme. Il n’attaque ni les plantes ni les animaux. Mais le véritable problème c’est que le fleuve de l’Artibonite est la source de la contamination, donc le virus s’installe dans les rizières.( Jusqu’à preuve du contraire, car le virus du Choléra aime les eaux sales et dormantes).
Qui va s’aventurer dans les marécages contaminés pour récolter, le riz, les légumes, les patates ect?
Qui va acheter des produits stigmatisés et accusés à tort ou à raison d’être souillé par le choléra?
Il est important que l’ONU prend ses responsabilités, d’installer des laboratoires ou d’envoyer des experts pour faire des prélèvements et procéder à des analyses pour dire si oui ou non les produits sont contaminés.( M. Préval, vous voyez Haïti a besoin des experts pour des questions sérieuses, non pas pour recompter des bulletins).
Il faut poser tout simplement poser la question de la production nationale et ça doit être une priorité nationale.
Ce n’est pas en accentuant la dépendance alimentaire d’Haïti, en nous envoyant blé, riz ( mangé sinistré en créole) que le programme alimentaire, FAO (UN) vont résoudre le problème. ( A court terme, on peut les accepter puisque les pauvres paysans n’ont aucun moyen pour survivre). Mais le mal est plus profond qu’il parait.
En gros, on peut dire merci aux politiciens véreux haïtiens qui ont invité la MINUSTAH à nous contaminer.
Si nou patap batay pou pouvwa, okenn blan je vèt patap mete zago yo sou tèritwa a. Yo te konn di ayisyen ki pote maladi ba yo, men jodi a verite a eklate se yo ki vini kontamine nou lakay nou, san nou pa mande yo anyen.
Directement et indirectement, l’ONU est responsable de cette situation, donc la moindre des choses c’est de nous aider dignement à trouver une solution et surtout que le gouvernement haïtien accorde une attention particulière aux paysans de l’Artibonite.
Oh Bondieu papam ti cherie ki piwo nan ciel yo di yon mot pou peuple Haitien non anpil ap soufri tout bon wi l’Eternel ………………
bagay yo bay vertije. je ne sais quoi dire…