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Les experts de l’OEA sont attendus ce mercredi à Port-au-Prince. Finalement, les autorités haïtiennes et l’organisation hémisphérique se sont entendues sur les termes de référence de la mission. Un accès illimité est accordé par le gouvernement à ces experts pour examiner les procès-verbaux des résultats et les procédures suivies pour déterminer l’issue du scrutin du 28 novembre.
Suite à cette décision du président René Préval, le CEP s’est donc vu dans l’obligation de surseoir à la mise en place de la commission qu’il se proposait de créer. Ce, pour prévenir toute éventuelle duplication entre le mandat de celle-ci et celui de la mission commanditée par le chef de l’Etat.
Le directeur exécutif du CNO s’interroge sur les raisons ayant poussé le président de la République à solliciter de l’OEA l’envoi de cette mission d’expertise en lieu et place des institutions haïtiennes compétentes. Noel Laguerre déclare suivre avec attention l’exécution de cette tâche confiée à l’OEA.
La plupart des dirigeants politiques voient dans cette démarche une stratégie pour permettre à René Préval de garder le pouvoir au-delà du 7 février 2011. « Il se trompe s’il pense pouvoir imposer ses 4 volontés au peuple haïtien », s’insurgent les responsables de l’Alternative et de l’Ucadde.
L’ancien président provisoire de la République appelle tous les acteurs à un sursaut patriotique pour résoudre la crise née des dernières élections dans le pays. Me. Boniface Alexandre se déclare disposé à offrir ses bons offices à titre de médiateur. L’ex-chef d’Etat en a profité pour faire l’éloge des gouvernements de transition qui, dit-il, ont su toujours organiser de bonnes élections.
A propos de la fin du mandat du président René Préval, Me. Boniface Alexandre soutient qu’à la place du chef de l’Etat il respecterait sa parole à savoir quitter le palais le 7 février 2011. Toutefois, l’ancien président provisoire ne voit aucun accroc à ce que René Préval reste en poste jusqu’au 14 mai, date à laquelle il a prêté serment.
Le fait par le président René Préval de négliger le pouvoir judiciaire au point de le laisser sans président de la Cour de cassation agace le bâtonnier de l’ordre des avocats de Port-au-Prince. Me. Gervais Charles se demande comment le chef de l’Etat conçoit-il son rôle de garant de la bonne marche des institutions.
LETTRE OUVERTE a Mr Albert Ramdin de L’OEA.
Mr Ramdin, Que la paix et la grace de Dieu soient avec Vous. Je profite de l’occasion pour Vous souhaiter une joyeuse fete de fin d’année!
Cher Monsieur, les haitiens en majorité ne sont pas des dupes. Pour que les résultats soient fiables et acceptés, les données les doivent aussi. Or, si ces données sont faussées a la base, que dire des résultats? Les haitiens ne sont pas prets a accepter “ces résultats pré-fabriqués par le Pouvoir et ce Cep sur mesure”. Alors, ne perdez pas votre temps dans le recomptage, les Américains l’ont deja fait. Et nous Vous mettons en défi de les publier.
A ne pas oublier que Vous etes en affaire avec un Peuple qui a fait 1804;1986;2004,pour ne citer que ces dates.
Il y a un problème de crédibilité tres aigu qui a frappé le processus électoral; Et l’OEA ainsi que l’ONU sont parties prenantes de la crise, puisque tout a été fait sous leur supervision. Ils ont été prévenu par nos politiciens que Préval allait tout gacher. Mais Mr Mulet (tetu comme une mule),les a forcé a avaler la Couleuvre. Voila les résultats! Il serait mieux pour Vous de la Communauté Int. de présenter au Peuple haitien vos excuses! Comme l’avait fait Mr Clinton; nous sommes prets a Vous pardonner. Mais de grace, cessez vos stupidités (pardon pour le terme); nous en avons marre! Merci pour votre attention.
Proveb la di w: Bouch granmoun santi men pawol li pa santi. E bien mouche sa led se vre men se yon gason onèt.