Haïti-Environnement : La sauvegarde des aires protégées, une nécessité

P-au-P, 28 juil. 2015 [AlterPresse] — Constituant une réserve d’espèces d’animaux et de plantes pour Haïti et pour la planète entière, la protection et la sauvegarde des périmètres protégés représente une nécessité à ne pas contourner, indique Florence Sergile, consultante pour le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), spécialiste dans la protection des ressources naturelles et chercheure à l’Université de Floride.

« Les aires protégées sont là pour conserver notre biodiversité, les habitats, les valeurs et les monuments historiques », explique Florence Sergile dans une interview accordée à AlterPresse.

Les aires protégées peuvent contribuer au développement d’ « industries alternatives » et servir « à protéger les villes côtières et les investissements faits sur les côtes », estime-t-elle..

En raison de son positionnement sur le globe terrestre, Haïti est un pays fragile.

Situé à 1,500 kilomètres de l’Équateur, dans les mers chaudes, le pays fera toujours face aux phénomènes de « forts vents et des cyclones », souligne la spécialiste.

Par rapport à sa position sur les plaques tectoniques, la République d’Haïti sera, aussi, continuellement exposée aux « secousses sismiques »,. rappelle Florence Sergile.

Autant de facteurs, qui renforcent le besoin de protéger ces aires, lesquelles peuvent aider à conserver des vies, parce qu’en réalité, « en conservant une seule espèce, on en protège bien d’autres indirectement ».

En travaillant à la sauvegarde des aires protégées, on effectue un acte de renforcement de l’écosystème.

« Il faudra que nous nous mettions ensemble pour collaborer et sauver le riche patrimoine d’Haïti », poursuit Florence Sergile.

Par le biais de la coordination de son Agence nationale des aires protégées (Anap), le Ministère de l’environnement mentionne, lire la suite sur alterpresse.org

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