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Sur la base d’une décision de justice rendue en sa faveur, Simon Dieuseul Desras est revenu au Sénat ce mercredi comme sénateur en fonction. Monsieur Desras s’était fait accompagné notamment de son défenseur Anibal Coffy, d’un huissier et du juge de paix de la section nord, Fred Marie Legerme, qui a confirmé que le mandat de l’ancien président de l’assemblée nationale qui est de 6 ans, n’est pas encore arrivé à terme. L’ordonnance a été rendue par le juge des référés, Bredy Fabien, en date du 6 février 2015…

Le magistrat, a demandé à l’état haïtien d’instruire les services publics et le bureau du protocole d’enlever l’épithète d’ex-sénateur attaché proprement au sénateur Simon Dieuseul Desras et de permettre à ce dernier de jouir des prérogatives attachées à sa fonction de sénateur. Une copie de l’ordonnance a été remise au secrétaire général du Sénat, Rony Gilot aux fins d’exécution.

Le professeur Rosny Desroches de l’initiative de la société civile se déclare globalement satisfait de l’avant-projet de décret électoral soumis par le CEP aux partis politiques et organisations de la société civile. Cependant, le numéro un de l’ISC émet des réserves notamment sur les points concernant le déroulement des opérations de vote.

Pierre Espérance du réseau national de défense des droits humains pour sa part, désapprouve le délai imparti aux acteurs politiques pour formuler leurs suggestions et commentaires au CEP. Le défenseur des droits humains conseille à l’institution électorale d’éviter de prendre des décisions hâtives qui pourraient provoquer une nouvelle crise dans le pays.

Le président du Sénat, Riché Andris accueille favorablement lui aussi la proposition de calendrier électoral rendue publique par le CEP. L’élu de la Grand-Anse presse les différents acteurs d’entamer des discussions sur le document afin que les élections puissent se tenir au plus vite.

Francis Rubens, un étudiant de la faculté de droit de Port-au-Prince a été interpellé ce mercredi par des agents du CIMO alors qu’il était sur le point de laisser la faculté pour rentrer chez lui. L’étudiant interpellé qui est en 3e année en sciences juridiques anime une émission musicale sur les ondes de radio Mélodie FM, selon ses camarades.

Il faut dire que la situation était surchauffée durant toute la journée devant l’entrée de la faculté de droit où les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène à profusion pour réprimer le mouvement des étudiants qui réclament une nouvelle baisse des prix de l’essence sur le marché local.

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