Haïti-Jérémie-meurtre: Gary Klang et Anthony Phelps signent le massacre de Jérémie
Source Guilloteau François, Montréal | hpnhaiti.com | image @ http://parolenarchipel.com
Le massacre de Jérémie paru aux éditions Dialogue Nord-Sud de Montréal est inspiré des faits réels qui se sont produits dans cette ville d’Haïti en 1964. Dans ce roman de 174 pages, Gary Klang et Anthony Phelps reviennent sur une invasion dans le sud d’Haïti, organisée par 13 jeunes contre François Duvalier, le tyran décide de les éliminer et, en représailles, il fait massacrer leurs familles.
Comme tant d’autres de ses compatriotes, Philippe Rivière avait quitté Haïti, son pays natal. Il vit à Paris lorsqu’il apprend la nouvelle.
Il rentre alors à Port-au-Prince et devient l’homme de la vengeance, le justicier, en d’autres termes précisent les deux auteurs dans le Huffington Post lors d’une entrevue accordée à l’éditeur du livre l’écrivain Karim Akouche.
Véritable thriller, Le massacre de Jérémie témoigne de la barbarie du duvaliérisme. C’est une réédition du livre ‘’ Haïti ! Haïti ! ’’ des deux mêmes auteurs paru aux éditions Libre Expression à Montréal en 1985 afin que les Haïtiens se souviennent de ces dictateurs qui ont terrorisé toute une population pendant près de trente ans souligne Anthony Phelps.
« Le massacre de Jérémie est un roman catharsis, en ce sens qu’il venge au plan symbolique, les milliers de victimes de la barbarie du duvaliérisme.
Étant donné que la justice n’a jamais rien fait pour ces opprimés et que les criminels courent impunément, le roman le fait par la littérature », a dit Gary Klang ».
Le massacre de Jérémie est considéré comme l’un des crimes les plus odieux commis par le régime duvaliériste.
Des représailles ont été orchestrées par François Duvalier contre treize membres du groupe «Jeune Haïti », dont des mulâtres, après leur entrée dans la ville de Jérémie, en août 1964.
Plus d’une vingtaine de personnes, issues de familles des membres de «Jeune Haïti », ont été massacrées dans la ville de Jérémie.
Les 13 membres ont été traqués. Onze ont été tués sur place. Les deux autres (Louis Drouin et Marcel Numa) ont été emmenés et exécutés en public devant le cimetière de Port-au-Prince le 12 novembre 1964.
Un grand nombre d’hommes, de femmes, de vieillards et d’enfants ont été aussi lire la suite sur hpnhaiti.com