Les titres de l’actualité sur Vision 2000
Le président Michel Martelly ayant annoncé lundi dernier la fin des consultations politiques, son adresse à la nation est on ne peut plus attendue. Si certains dirigeants politiques déclarent espérer que le chef de l’état prendra en compte les propositions faites par les secteurs clés du pays, d’autres affirment ne s’attendre à rien.
Environ une vingtaine de partis et organisations politiques se réclamant de l’opposition expriment leurs inquiétudes face à la menace qui plane sur le pays à l’approche du 12 janvier prochain. Dans une note de presse conjointe, ces formations politiques mettent en garde le président Martelly contre toute idée de gouverner par décret, appelant les protagonistes à un compromis pour éviter au pays une catastrophe politique. Parmi les partis politiques signataires figurent la plateforme RENMEN AYITI du notaire, Jean Henry Céant, Ansanm nou Fo, ACCRAH, Konfyans et le parti de la diaspora haïtienne.
Le président du conseil électoral provisoire, Max Mathurin a annoncé, ce mercredi, le lancement sous peu d’une table de discussion avec les acteurs concernés par le dossier électoral. Il s’agira de recueillir des suggestions pouvant aider l’institution à mieux remplir sa mission selon le numéro un du CEP, rappelant qu’une fois le cadre légal défini, le conseil aura besoin de 4 à 5 mois pour organiser les élections.
Les tensions persistent à Fort-Liberté, dans le département du Nord-est. Ce mercredi, une dizaine de personnes ont été blessées par balles au cours d’une intervention d’agents de la police nationale pour débloquer la route nationale numéro 6 afin de permettre à un container de laisser le parc industriel de Caracol pour se rendre en république dominicaine. Les habitants de Fort-Liberté protestent depuis dimanche contre le rationnement drastique du courant électrique dans cette commune.
A l’initiative de la chambre de commerce haïtiano-canadienne, un déjeuner-causerie a été organisée ce matin à l’hôtel Montana. Le directeur central de la police judiciaire, Normil Rameau et un responsable de la UNPOL étaient appelés à faire le point sur les dispositions prises pour maintenir un climat propice aux investissements dans le pays.
La plateforme des syndicats d’enseignants exige la démission du ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, l’accusant de corruption et de mauvaise gestion. Les syndicalistes contestent également la décision du titulaire du MENFP de ne plus rémunérer les surveillants et les correcteurs du baccalauréat.