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Plusieurs milliers de personnes ont défilé à travers les rues de la capitale ce mardi dans le cadre de la nouvelle manifestation antigouvernementale, à l’appel de la table de concertation de l’opposition. Les protestataires réclamaient une fois de plus la démission du président Michel Martelly et la libération des prisonniers politiques. La manif a pris fin devant le MUPANAH, au champ de Mars. Aucun incident majeur n’a été enregistré.
La situation était toujours tendue ce mardi à Fort-liberté, dans le département du nord-est. L’arrestation de l’un des manifestants qui réclament du courant électrique depuis dimanche dans cette commune a provoqué l’ire des protestataires qui ont paralysé toutes les activités.
Le sénateur Pierre Francky Exius déclare appuyer la position des partis politiques de l’opposition qui exigent la libération des prisonniers politiques avant d’entamer des négociations avec le président Michel Martelly.
L’exécutif ne fera aucune intervention en faveur de la libération des prisonniers politiques, a rétorqué le conseiller spécial du premier ministre, Ralph Théano. D’ailleurs, l’ancien ministre chargé des relations avec le parlement nie qu’il y ait des prisonniers politiques dans le pays.
Le ministre de l’éducation nationale, Nesmy Manigat a procédé ce matin à l’hôtel Karibe, au lancement du programme de certification des écoles amies de l’hygiène. Promouvoir la santé en milieu scolaire et améliorer les conditions d’apprentissage dans les écoles, tels sont les objectifs de ce programme financé par la BID et supporté par la DINEPA, l’UNICEF, le FAES et l’UNESCO.
Le parti AKAO dénonce les dérives à répétition du pouvoir en place, estimant que ce ne sont pas des incidents de parcours sur la route menant au 12 janvier 2015 mais l’expression d’un mode d’exercice arbitraire du pouvoir politique, d’une vision caritative du social et d’un mode économique antinational. Condamnant entre autres : l’ingérence de la communauté internationale dans les affaires internes du pays, cette formation politique réclame le départ de la MINUSTAH, le rapatriement du processus électoral, libéré de l’influence financière et administrative des Nations-unies, du PNUD et de l’OEA. Il exige que le financement des élections soit totalement assuré par les fonds du trésor public.