Haïti-USA : Deux grands écrivains haïtiens à la Foire du Livre de Miami
Source Jonel Juste/Miami / hpnhaiti.com
Deux écrivains majeurs de la littérature haïtienne étaient présents à la Foire du Livre de Miami le samedi 22 novembre 2014. Frank Etienne et Edwige Danticat ont représenté Haïti à la plus grande foire du livre des Etats-Unis qui s’était déroulée du 16 au 23 novembre écoulée.
La MBFI (Miami Book Fair International) est organisée chaque année au Miami-Dade College depuis 1984. Elle attire de milliers de personnes venus du monde entier. Haïti était bel et bien présente à cette nouvelle édition de la Foire du Livre de Miami par l’intermédiaire de deux écrivains de renommée internationale. L’un représentant la littérature explosive de l’intérieur de l’Ile (Frank Etienne), l’autre représentant la littérature vibrante de la Diaspora (Edwige Danticat).
Edwige Danticat, auteure de « Le Cri de l’oiseau rouge » (Breath, Eyes, Memory), participait à un panel sur la littérature de l’immigration intitulé « Immigrant Voices, 21th centuries stories » (La Voix des Immigrants, histoires du 21e siècle). Ce panel d’écrivains d’horizons divers présentait une anthologie du même nom dans laquelle ils racontent chacun une partie de leur histoire d’immigrant, leur quête de l’Amérique, « pays rêvé », leur adaptation à la terre d’accueil et, éventuellement, le retour au bercail.
Selon Achy Obejas, qui a coordonné l’anthologie «La Voix des Immigrants», les immigrants des 20e et 21e siècles aux Etats-Unis sont différents des premiers venus, Européens pour la plupart, qui voulaient à tout prix s’assimiler. La dernière vague d’immigrants, poursuit Mme Obejas, qui sont surtout Latinos et Caribéens, gardent davantage le contact avec la terre natale-la technologie aidant- et entendent choisir leur degré d’absorption de la culture américaine.
Les auteurs du panel sur la littérature des immigrants ont lu tour à tour un extrait de leurs histoires. Edwige Danticat a fait de même puis a répondu à des questions de l’assistance sur son travail d’écrivain issu de l’immigration (Elle avait dû fuir l’Haïti des Duvalier à l’âge de 12 ans pour aller rejoindre ses parents à Brooklyn). L’une des questions sur la « Voix des Immigrants » portait sur la langue utilisée par les écrivains pour raconter leurs périples.
Certains écrivains admettaient qu’ils lire la suite sur hpnhaiti.com