Haïti-Santé : Plus de 300 cas d’une fièvre sévère à Hinche depuis 10 jours

Correspondance Ronel Odatte

Hinche, 02 oct. 2014 [AlterPresse] — Plus de 300 personnes, dont des enfants, ont été admises, ces derniers jours, à l’Hopital public Sainte Thérèse de Hinche (chef-lieu du Plateau central), confirme à AlterPresse le directeur médical du principal centre hospitalier de cette commune, Dr. Jean Daniel Laguerre.

Tous les jours, les salles d’urgence générale et pédiatrique, du principal centre hospitalier de Hinche, sont bondées.

Les patientes et patients présentent les symptômes d’une fièvre que l’hopital n’est pas parvenu à identifier, faute de résultats probants des analyses en laboratoire.

« Les signes observés ressembleraient à de la fièvre typhoïde. Mais, il nous est difficile d’établir un diagnostic exact, tant que nous ne disposerions pas des résultats d’analyses de laboratoire », indique Dr. Laguerre.

Laguerre admet également avoir pratiqué 6 interventions d’urgence sur 6 personnes, qui étaient sur le point d’être emportées par cette fièvre sévère.

« Nous ne pouvons pas dire exactement de quoi il est question. Mais, d’importantes mesures doivent être adoptées face à cette maladie », préconise le médecin.

Pensant être atteints de chikungunya, certains malades choisissent de ne pas se rendre à l’hôpital, mais de s’administrer leurs propres traitements.

Quand leur état de santé vient à se détériorer, ils se dirigent automatiquement vers l’hôpital public de Hinche.

Il en résulte, parfois, des complications avec l’apparition soudaine de cette fièvre sévère.

Les lundi 29 et mardi 30 septembre 2014, la salle d’urgence de l’hôpital public Sainte Thérèse de Hinche était remplie de patientes et patients. A l’extérieur, des dizaines de personnes se plaignaient de ne pas pouvoir trouver un médecin, qui pouvait les consulter sans délai.

« Je suis déjà venue deux fois. Personne n’a pris en charge mon cas », confie à AlterPresse une femme, qui accompagnait son enfant malade.

« Il y a une carence de médecins. On ne veut pas nous dire la verité. Il y a un secret qui n’est pas dévoilé », considère-t-elle.

Le directeur départemental du ministère de la santé publique et de la population (Mspp), Dr. Jean Reynold Réjouis, lire la suite sur alterpresse.org

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