Haïti-Société : l’Etat Haïtien accusé d’expropriation arbitraire
Source hpnhaiti.com
Plusieurs organisations de défense de droits humains, notamment la POHDH, la CE-JILAP et le RNDDH ont dans un rapport jugé que le gouvernement MARTELLY – LAMOTHE a sciemment décidé de violer la loi du 5 septembre 1979, le Code d’Investissement et la Constitution haïtienne de 1987 dans le cadre de l’expropriation forcée des propriétaires du centre-ville de Port-au-Prince. Par cet acte, le gouvernement haïtien a « foulé au pied les droits à l’information, à la propriété, au logement de la population de Port-au-Prince ».
De plus, les citoyens ont été traités dans l’indignité la plus totale, avec des incidences graves sur leur intégrité psychique et morale car, les moyens utilisés pour la démolition des bâtiments s’apparentent à des actes d’agression contre des citoyens haïtiens, selon ce que rapportent ces organisations
La POHDH, la CE-JILAP et le RNDDH ont décidé de placer, au local de la CE-JILAP, sis au # 56 de la Rue Piquant, Champs de Mars, une cellule de plaintes devant recueillir les doléances des victimes.
La POHDH, la CE-JILAP et le RNDDH encouragent toutes les personnes victimes de ce processus d’expropriation brutale et massive à continuer à déposer leurs plaintes auprès de la cellule susmentionnée, en vue du dépôt d’une pétition contre les autorités étatiques pour dédommagement, relocalisation et la saisine du tribunal correctionnel haïtien pour expropriation arbitraire.
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Exécution de l’arrêté d’expropriation du centre-ville de Port-au-Prince : position des organisations de droits humains
Le 25 mai 2012, le Président Michel Joseph MARTELLY a adopté un arrêté déclarant d’utilité publique une partie de la zone du centre ville de Port-au-Prince, incluant les rues de la Réunion, de Saint Honoré, de l’Enterrement, etc. qui constituent en fait le coin économique de la capitale.
Cet arrêté a soulevé
Le president Martelly et ses acolytes sont bien loges en leurs demeures dans les hauteurs avec leur famille entoures de domestiques, les porte feuilles bien remplis pour des voyages sur la Cote d’Azur, en Floride et ailleurs comme bon leur semble. Le pouvoir se resume a cela. « Grenadie, a laso. Sa ki mouri, zafe ayo ». De toute maniere, il a clairement dit que les Kokorat sont pauvres, laids et sentent mauvais. ces deloges doivent repondre a sa description. Alors ils sont bons pour etre ecrases comme des puces.