Haïti : René Préval invité à mettre en marche la machine électorale

Le Conseil national d’observation des élections (CNO) demande au président René Préval de prendre toutes les dispositions pour faciliter la réalisation des prochaines compétitions électorales avant la fin de l’année.

Les autorités haïtiennes doivent profiter du peu de temps qui reste pour planifier l’organisation du prochain scrutin, affirme Noël Laguerre, directeur exécutif du CNO.

M. Laguerre demande au chef de l’Etat de faire preuve de sagesse en effectuant une réforme au Conseil électoral provisoire (CEP).

Le principal responsable du CNO dit attendre des éclaircissements sur les irrégularités enregistrées lors des dernières élections.

Le prochain scrutin, prévu le 28 novembre 2010, devrait coûter à l’Etat haïtien 38 millions de dollars, selon des chiffres avancés récemment par le président du CEP.

Entre temps, le sénateur Kély C. Bastien, président de l’Assemblée nationale, insiste sur la nécessité que les partis politiques bénéficient d’un financement public.

Quelque 40 millions de gourdes sont prévues à cet effet dans le budget national, rappelle le docteur Bastien.

« Pour que les formations politiques puissent participer aux élections, il faut non seulement les mettre en confiance, mais elles doivent aussi bénéficier d’un soutien financier », plaide Kély Clédor Bastien.

Membre de la plateforme politique au pouvoir, le président du Sénat dit souhaiter que la communauté internationale supporte l’Etat haïtien en ce sens.

Une pensée sur “Haïti : René Préval invité à mettre en marche la machine électorale

  • 21 juin 2010 à 2:35 PM
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    très franchement, le président preval n’a d’autres choix que de faire marche arrière, tout le monde sait qu’il n’aime pas organiser de bonne élection, mais il arrive devant un carre four uo il doit prendre ses responsabilités devant la place publique, il faut qu’il renvoie ses collègues au cep, libéré le pays entre les mains des icompétents depuis plus de 5ans. Maintenant la formule la plus sage dans cette situation d’incertitudes totales, la société civile doit entreprendre des rencontres avec les partis politiques pour trouver la solution. Il faut que la diaspora participe maintenant à cette mis en place.

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