Haïti-Littérature : Quand William Michel propose une redéfinition d’Haïti
Édité par les éditions « Ayiti m » et achevé d’imprimer en 2013 sous les presses d’une imprimerie canadienne, « Une option crédible pour redéfinir Haïti » est le titre d’un livre de 321 pages, rédigé par le psychologue et spécialiste en éducation, William Michel. Il nous propose à travers ce bouquin préfacé par l’éminent et chevronné journaliste haïtien, Clarens Renois, une autre manière de concevoir Haïti sur les plans social, politique et économique.
Pour accoucher ce produit intellectuel, l’auteur n’a pas été dans les nuages ni dans les profondeurs sous-marines, encore moins, dans les abysses infernales, pour puiser les mots nécessaires afin de synthétiser treize (13) années de débats publics autour d’Haïti, à travers des émissions d’opinion diffusées par des médias de la capitale.
Cette œuvre nous présente, comme souligné dans le postface, une réflexion critique, une synthèse et surtout une proposition concrète basées sur l’analyse d’une série d’opinions, d’interrogations, de constats ou de recommandations émis notamment à travers des émissions de débats publics contradictoires, réalisés dans certains médias durant la période allant de 2000 à 2013.
La lecture du texte de William Michel est une plongée au cœur de l’univers politique, économique et social haïtien qui nous permet de comprendre que la situation chaotique que connait le pays actuellement ne relève pas du hasard .
Tenant compte des idées exprimées dans les débats publics sur et dans le milieu Haïtien qui alimentent l’actualité au quotidien, l’auteur dégage un sens de l’observation et de compréhension qui laissent transpirer des affinités préférentielles entre son vécu quotidien et les profondes transformations qu’a connues Haïti dans ses différentes composantes et qui ont modifié de manière irréversible le destin de la population, au cours de ces trente dernières années.
Une période, au cours de laquelle, la presse haïtienne a porté lire la suite sur hpnhaiti.com
Dans: l’auteur dégage un sens de l’observation et de compréhension qui laissent transpirer….
»laissent transpirer : le sujet du verbe c’est quoi? un sens ou bien observation et compréhension. Bizarre….. vous ne trouvez pas. Monsieur éminent et chevronné. hum!
M William Michel a fait un bon travail. Mais pourquoi ce travail d’analyse s’est-elle limitée à la république de Port-au-Prince? Ce monsieur doit comprendre que tant que les haitiens persistent à placer un seul homme au palais national, notre cher Haiti ne sortira jamais de l’ornière. On chasse l’un, on prend l’autre. sé menm penpppenm la. ça dure depuis plus de 200 ans. il est temps de comprendre ce qui se passe dans le milieu politique haitien. On est en présence d’un état maffieux. Tout le monde s’enaccomode. pourvu qu’on tire son épingle de ce marché de dupe. malheureusement, c’est le peuple souffrant qui en fait les frais.. Et, ce n’est pas fini. Haiti est à la veille de faire une autre expérience douloureuse avec Daly Valet,Valéry Numa, to name a few. Le dernier mot revient aux lwas de l’afrique guinen…Sé sou tè dayiti a yo yé. Fok yo di yon mo nan sa; Nou bouké.
erratum: s’en accommode;
penpenp
Hébert, j’ai lu tes commentaires, mes analyses ne portent pas sur la république de Port-au-Prince. Au contraire, je suis tout à fait d’accord avec vous sur le principe de le faire disparaitre. De plus, dans mon livre est proposé un modèle efficace de décentralisation justement pour combatre cette absurdité. Je vois que vous n’avez pas encore lu le livre. Je pense que vous devriez le faire, car cela nous permettra certainement de mieux échanger sur l’avenir de notre pays.