Le Victory veut saisir le Tribunal d’arbitrage du sport
Dans une interview exclusive à Ticket-Sport, le président du Victory SC a fait savoir que son équipe ne disputera pas le championnat national de première division cette saison alors que les autorités de la FHF fixent le coup d’envoi de la compétition au 16 février 2014. Hormis son équipe, cinq autres auraient décidé de faire de même. Entre temps, le Victory compte saisir le Tribunal d’arbitrage du sport (TAS), après avoir épuisé toutes les voies de recours locales.
Ticket-Sport: Le Victory SC avait-il proposé à la FHF d’organiser le championnat national de D1 à 16 équipes ?
Gérard Janvier : Le comité exécutif de la FHF a mis le Victory SC à l’écart bien avant la tenue des élections du 29 janvier 2011. Preuve qu’il n’y a pas de vérité dans cette déclaration. C’est quasiment faux de croire que le Victory SC a été l’instigateur d’une telle démarche visant à salir l’image de notre sport-roi. Le 25 octobre 2006, un groupe d’experts de la FIFA dont Jean-Michel Bénezet et Victor Manuel Aguado, avait effectué un travail extraordinaire en Haïti dans le but de réduire le nombre d’équipes de D1 à 12. A l’époque, l’objectif fixé était d’initier nos joueurs au foot professionnel. A mon grand étonnement, sept (7) ans après, la FHF sans l’avis du congrès (instance suprême du football), a décidé de façon arbitraire de faire le championnat national de première division à 16 équipes.
TS : Alors, vous comptez faire quoi pour contrer cette décision ?
GJ : Le Victory SC n’a certainement pas un problème parce que la FHF a décidé de faire jouer le championnat à 16 en se basant sur l’article 35 des statuts. Cependant, elle n’avait pas l’avis de l’Assemblée des clubs, le congrès. Ainsi, un groupe de clubs, Victory SC, AS Capoise, AS Petit-Goâve, Racing Club Haïtien et le Football Inter Club Association, FICA se met ensemble pour dire non à ce qu’il appelle l’illégalité. Entre temps, ce groupe est allé en appel, saisi la commission de Recours pour sauver le football de cette catastrophe que prépare une partie du comité exécutif de la FHF, et ce, après avoir payé les 50 mille gourdes exigées par cette commission. A ce sujet, j’ai reçu une lettre du Secrétaire général de la FHF disant que le dossier n’est pas recevable, alors qu’en revanche, on respecte la limite (5 jours) pour aller en appel. Très vite, je lui ai écrit pour lui faire savoir qu’il n’a pas la compétence nécessaire pour traiter ce dossier.
TS : Que feriez-vous en cas d’échec auprès de cette commission ?
GJ : Pour le moment, nous tenons à épuiser tous les recours auprès des instances locales pouvant traiter ce dossier, et ce, avant d’aller voir ailleurs. Nous comptons aller lire la suite sur ashaps.com