Haïti : « Ghetto Biennale 2013 », l’esthétique du délabrement à l’honneur à P-au-P

Des visages de monstres, de créatures déformées, des crucifix sculptés à l’aide de matériels usagers comme des tôles, des bois et des pnreus : tel est le décor dessiné à l’exposition « Ghetto Biennale 2013 », le vendredi 6 décembre, observe AlterPresse.

Des poupées étrangement colorées, des crânes, des colliers artisanaux sont aussi utilisés pour cette exposition d’œuvres, ayant réuni plusieurs jeunes sculpteurs haïtiens et étrangers dans le quartier populaire de la Grand Rue.

« Cette exposition présente une forme d’art de récupération, c’est une esthétique du délabrement. Cette esthétique consiste à utiliser tout ce qui est mauvais pour concevoir une beauté qui choque », réagit Pascal Thomas, étudiant en 3e année à l’Ecole nationale des arts (Enarts).

Les matériels servant à créer cette esthétique du délabrement sont récupérés en grande partie à la Grand Rue et dans ses environs.

« Le soleil de l’espoir » est l’une des œuvres sculpturales de l’artiste Reginald Centatus qui travaille avec des matériels en caoutchouc. Son œuvre veut prêcher un lendemain meilleur en Haïti à travers le symbolisme soleil, synonyme d’amour, dit-il.

« Le marché zombis » est le thème exploré par l’artiste Fanel Durcé dans le cadre de son projet artistique pour la « Ghetto Biennale 2013 ».

Parlant de son œuvre, Durcé explique que lire la suite sur alterpresse.org

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