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La marche des étudiants de la faculté de droit de Port-au-Prince pour marquer le premier anniversaire de l’assassinat de leur collègue Damaël D’Haïti, a tourné en affrontement avec des agents du CIMO lundi matin. La présence des policiers devant les locaux de la FDSE, pour empêcher la tenue de la marche, a rendu furieux les étudiants qui ont réagi par des jets de pierre et en dressant des barricades de pneus enflammés  devant la faculté à la rue Oswald Durand. Pour les disperser, les policiers ont fait usage de gaz lacrymogène et tiré en l’air.

La situation était également très tendue au niveau de Martissant 1 où des étudiants du centre de formation de l’enseignement  fondamental, ont organisé un mouvement de protestation qui a démarré tôt ce matin. Tirs nourris, jets de Pierres, Barricades de pneus enflammés, tout y était. Les protestataires réclamaient la reconstruction d’un mur de l’établissement effondré le 12 janvier 2010 et qui les protégeait contre l’insécurité.

La loi sanctionnant le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme finalement votée dans les mêmes termes par les deux branches du parlement. En séance extraordinaire ce lundi, les sénateurs ont ratifié les 6 articles amendés par les députés. Il faut dire que sur 16 sénateurs présents, 9 ont voté pour, 3 contre alors que 3 se sont abstenus. Le texte sera rapidement acheminé au Palais national pour être promulgué par le président Michel Martelly dans le journal officiel, le MONITEUR.

La plateforme Religions pour la paix d’Haïti s’inquiète de la suspension du dialogue engagé en octobre dernier entre l’exécutif et le parlement. Dans une correspondance aux sénateurs, les membres de la plateforme, ont attiré leur attention sur le fait que la situation politique actuelle risque de conduire le pays dans le chaos et l’instabilité politique, a informé le sénateur Steven Benoit. Religions pour la paix qui doit prendre part à l’assemblée de la conférence mondiale des religions pour la paix du 12 au 23 novembre à Vienne, a proposé que les deux parties reprennent  le dialogue au plus tard, demain mardi.

Les opposants au pouvoir se préparent à gagner à nouveau les rues le 18 novembre prochain pour réclamer le départ du chef de l’état, Michel Martelly. Maitre Newton Saint-juste a laissé entendre  ce matin que des fonds tirés du trésor public ont été distribués à des individus engagés pour perturber la manifestation.

La police nationale ne sera pas à même de sécuriser la manifestation de l’opposition le 18 novembre au Cap haïtien. Dans une correspondance adressée au collectif pour libérer Haïti, la direction départementale du Nord de la PNH a informé qu’elle ne disposera pas de ressources suffisantes en vue de sécuriser cette marche en raison du déroulement des cérémonies commémoratives de la bataille de Vertières, le même jour.

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