Au Salon du chocolat, Haïti était à l’honneur mais ça ne se voyait pas…

… ou pas beaucoup quand je suis passée sur la 19ème édition Porte de Versailles, jeudi 31 octobre après-midi. Au-delà des bonnes odeurs et du plaisir de m’arrêter sur le stand de quelques bons chocolatiers dont je raffole*, je fus assez déçue du manque de valorisation de l’invité d’honneur, Haïti.

Un chocolat au goût amer

Certes les animations prévues pour valoriser l’île est sa production auprès du grand-public (au-delà du stand disposé au coeur du salon) se déroulaient plutôt le weekend des 2 et 3 novembre*, avec conférences dégustation le dimanche et spectacle d’artistes haïtiens le samedi. Mais pour replacer cela en contexte et fournir des éléments de sensibilisation de portée générale sur la provenance du cacao, sa fabrication, les filières, les engagements responsables de certaines marques ou autres, le Salon n’avait pas prévu grand chose et je suis restée sur ma faim.

Cela est fort dommage quand on sait à quel point le travail effectué par certaines ONG est déterminant dans la structuration des filières, l’amélioration des productions et les impacts économiques que cela peut avoir pour les économies locales, ainsi que le montre l’infographie suivante, réalisée par Eclairage Public endécembre 2010 :

infographie-cacao-920-Eclairage-Public

Cacao fin fermenté exigé sur les marchés

Haïti n’est pas seulement le pays le plus pauvre de l’Hémisphère Nord sur lequel on se penche quand un ouragan vient le dévaster. C’est aussi un pays où sont cultivés des variétés anciennes (et non hybrides) de cacaoyers typiques de Caraïbes, le criollo et trinitario. Leurs fèves à l’arôme puissant et à la finesse sans pareil expliquent qu’elles ne représentent que 5 % de la production mondiale et que leur usage soit réservé à la lire la suite sur lemonde.fr

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *