Haïti-Environnement : Un atelier pour faciliter l’accès à l’information environnementale

L’Institut Panos Caraïbes a organisé à Port-au-Prince, les 16 et 17 août, un atelier sur la « communication environnementale » à l’intention d’une trentaine de journalistes et membres d’associations qui évoluent dans le secteur de l’environnement, a observé l’agence Haïti Press Network.

Cet atelier de deux jours a été l’occasion pour les journalistes en particulier de se familiariser davantage avec différents concepts de l’environnement, tel la biodiversité, l’un des termes sur lesquels les initiateurs avaient mis l’accent.

« Cette formation, est une nouvelle opportunité pour moi, car à travers elle, j’apprends de nouvelles thématiques sur l’environnement. Et, les nouvelles connaissances que j’ai acquise vont susciter beaucoup plus d’intérêt chez moi pour traiter des sujets environnementaux », a témoigné Louiny Fontal, journal à la radio Minustah FM.

Comme Louiny, tous les autres journalistes venus, pour la plupart, de villes de province, ont témoigné de leur intérêt pour des sujets liés à l’environnement qui, ont-ils insisté, nécessite une attention particulière dans les nombreux dossiers qu’abordent les médias quotidiennement.

Par ailleurs, ils ont déploré que les propriétaires des organes de presse manifestent plus d’intérêt pour la politique.

« Il faut aussi sensibiliser les responsables des salles de nouvelles et même les patrons de presse sur ce sujet [très complexe] qui nous concerne tous afin qu’il y ait une plus large diffusion de l’information environnementale dans les médias », a souhaité un confrère de la capitale.

Conscients du niveau de la dégradation de l’environnement haïtien – avec une couverture forestière de moins de 4 % –, les responsables de l’Institut Panos Caraïbes croient plus urgent actuellement à sensibiliser les travailleurs de la presse sur le rôle qu’ils doivent jouer dans la protection de l’environnement du pays.

« Les médias ont une grande responsabilité dans la protection de l’environnement, Ils doivent contribuer à sensibiliser les citoyens. Les journalistes ont le droit d’informer les décideurs sur la dégradation de [notre] environnement », a fait savoir Cossy Roosevelt, responsable de programme à Panos.

Journaliste de profession et de formation, Cossy Roosevelt a regretté qu’ « il y a une carence de production journalistique dans le domaine de l’environnement dans les médias haïtiens ». Cette situation existe depuis de longues années…

Encourageant les jeunes journalistes à œuvrer dans ce domaine, Cossy Roosevelt a noté plusieurs raisons qui seraient à la base de lire la suite sur hpnhaiti.com

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