Haïti-Politique : La Minustah envisagerait un plan de consolidation et non de retrait
La mission des Nations Unies de stabilisation en Haïti (Minustah) travaillerait sur un plan, qui ne prévoit pas son départ définitif du territoire national, mais plutôt des activités allant de 2013 à 2016, selon les informations dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
La date du 28 mai 2014, souhaitée comme date du départ de la mission, dans une résolution prise par les sénateurs haïtiens, est méprisée.
En 2015, la mission ne sera réduite que de 30%, dans le cas où les autorités haïtiennes se montreraient à hauteur de leurs responsabilités, d’après le plan envisagé.
Les actions à entreprendre, pendant ces 3 ans, ne sont pas si différentes de celles (dites), mises en œuvre maintenant, telles : l’assistance de la police nationale d’Haïti (Pnh), le renforcement des institutions étatiques et l’assistance dans la formation des fonctionnaires de l’État.
La mission onusienne s’offrirait, ainsi, un nouveau calendrier en accord avec le gouvernementhaïtien, alors que les revendications en faveur de son retrait total restent inchangées.
Organismes de défense des droits humains, parlementaires, citoyennes et citoyens réclament, tous, le retrait effectif et imminent de la mission déployée depuis juin 2004 sur le territoire national.
« Je suis très vigilant aux appels exprimés par différents interlocuteurs haïtiens pour le retrait de la Minustah », déclare Nigel Fisher, représentant spécial ad interim du secrétaire général des Nations-Unies en Haïti, dans une lettre ouverte, transmise, cette semaine, aux médias.
Cette réaction de Fisher survient dans un contexte de mobilisation et d’actions d’institutions, d’organisations, de citoyennes et de citoyens haïtiens (avec le support d’organisations internationales) réclamant à nouveau le départ de la mission.
Le mardi 28 mai 2013, le sénat en Haïti a exigé, dans une résolution, le lire la suite sur alterpresse.org