La communauté internationale prend un engagement de dix ans en faveur d'Haïti

Les pays et les organisations internationales qui aident Haïti à se relever du séisme du 12 janvier ont convenu de tenir une conférence des donateurs à New York en mars et déclaré qu’ils prenaient un engagement de dix ans en faveur du rétablissement cet État insulaire sinistré.

Les besoins d’Haïti sont immenses et la population continue de souffrir malgré les opérations massives d’aide et de secours qui ont été entreprises en sa faveur au lendemain de cette catastrophe, ont souligné les participants à la conférence ministérielle préparatoire qui s’est tenue le 25 janvier à Montréal (Canada).

Y prenaient part des responsables du gouvernement haïtien et des délégations des bailleurs de fonds et d’autres partenaires clés, dont les États-Unis, le Canada, le Brésil, l’Union européenne, l’Espagne et la France. Tous les participants se sont mis d’accord pour respecter la souveraineté du gouvernement et du peuple haïtiens dans le cadre des programmes communs de reconstruction et de développement et pour conformer leurs priorités à celles de Port-au-Prince.

Selon le communiqué du président de la conférence, publié le 25 janvier, les participants, affirmant que « les Haïtiens sont maîtres de leur avenir », se sont engagés à se tenir à leurs côtés le temps qui sera nécessaire.

« Un engagement initial de dix ans est essentiel, de même que des efforts concertés, afin de renforcer les capacités de l’État haïtien. Le développement durable, soit la durabilité environnementale, la résistance aux changements climatiques, la réduction des risques en cas de catastrophe naturelle et la planification d’urgence, constituera une pierre d’assise à notre démarche conjointe », précise la déclaration. Elle appelle aussi à « la transparence et la responsabilisation dont conviennent mutuellement le gouvernement d’Haïti et la communauté internationale » dans les décisions ayant trait à la distribution et à la gestion des ressources, et à la mise en place « d’institutions démocratiques efficaces, responsables et transparentes, capables d’assurer les services de base et de protéger et promouvoir les droits de la personne ».

Dans ses propos à la conférence, la secrétaire d’État, Mme Hillary Rodham Clinton, a dit : « Il est important que nous nous considérions comme les partenaires d’Haïti – et non ses protecteurs. »

Les États-Unis appuieront le gouvernement haïtien « afin que cette initiative soit vraiment un effort dirigé par Haïti et qui réponde aux aspirations et aux besoins de son peuple », a déclaré Mme Clinton.

En prévision de la conférence des bailleurs de fonds à New York, les pays et les organisations qui se sont engagés en faveur d’Haïti tiendront des réunions techniques pour évaluer les besoins et mettre au point un plan de coordination avant d’indiquer les sommes qu’ils alloueront en mars. Mme Clinton a souligné que cette démarche augmentera la confiance des bailleurs de fonds.

« Nous essayons de faire les choses dans l’ordre », a-t-elle précisé. « Parfois, les gens tiennent des conférences et s’engagent à fournir de l’argent sans avoir une idée de ce qu’ils vont en faire. »

Haïti est encore dans une situation d’urgence, et Mme Clinton a pris note des propos du premier ministre haïtien, M. Jean-Max Bellerive, selon lequel ce n’était pas tout le peuple haïtien qui avait accès à de la nourriture, à de l’eau ou à des soins médicaux. En outre, un grand nombre d’Haïtiens sont encore sans abri et les amputés ont besoin de prothèses.

« Nous sommes engagés à (…) mener cet effort de manière à consolider la confiance dans la communauté internationale et parmi tous les donateurs, qu’il s’agisse de pays, d’organisations ou de particuliers », a dit Mme Clinton.

Par Stephen Kaufman
Source: http://www.america.gov

Une pensée sur “La communauté internationale prend un engagement de dix ans en faveur d'Haïti

  • 27 janvier 2010 à 7:18 PM
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    Nous esperons que tous ses rencontre apportent de bonne chose pour Haiti cheri.mais nous demandons aux voleurs qui sont dans ce gouvernement de faite
    attention,paskenou konnen se yon bann dwet long yo ye pou yo pa fe potopwens tankou gonayv.se piga sa
    mwen voye bay bann vole ak ves sa yo.

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  • 27 janvier 2010 à 9:30 PM
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    nous sommes foutus,car les haïtiens ne peuvent pas diriger leur avenir.Ils n’ont rien comme projet sinon attendre le décaissement des fonds pour partager le butin.
    c’est un moment favorable pour mettre en place un véritable programme de reconstruction du pays.Le 12 janvier c’était la destruction des immeubles de la capitale.Mais le pays était déjà détruit bien avant le 12 janvier.
    C’est le moment favorable de donner au pays un campus universitaire dans un endroit ou l’on peut trouver au moins 20 hectares de terre.
    Il ne faut pas penser à reconstruire sur des ruines des facultés de la capitale.
    Il nous faut penser à créer un programme pour le secondaire,le primaire et l’enseignement supérieur.
    Pourquoi ne pas faire de la formation professionnelle manuelle une obligation avant l’obtention du baccII.
    Un pays se construit avec 5% d’idées et 95% d’action.Pour toutes ces facultés de sciences abstraites comme la sociologie,l’ethnologie etc.Dans un pays comme le notre,25 ethnologues par an nous suffisent,25 sociologues par an nous conviennent.Nous avons besoin beaucoup plus d’ingénieur civil,de techniciens agricoles,d’agronomes,de médecins,de maçons,de plombiers, d’électriciens, d’électroniciens,d’infirmières de vétérinaires etc.Des gens qui savent manipuler quelque chose.
    Sans ce concept,nous n’irons nul part.
    Il nous réformer le système universitaire;les agronomes disent qu’ils ne sont pas la pour travailler la terre mais pour travailler dans les bureaux et effectuer des études.Ils ont été formé par des cadres qui leur ont transmis ce concept de génération en génération.
    Les cours de langues étrangères doivent avoir pour objectif de s’exprimer correctement dans la langue.On apprend l’anglais depuis la sixième et même après six ans on n’arrive pas à s’exprimer dans la langue.Tandis que dans un institut de langue étrangère dix huit mois suffisent seulement pour parler la langue.
    Pourquoi tous ces parlementaires pour sucer le budget de l’état.Pourquoi ne pas amender la constitution pour réduire le nombre de sénateurs à 15 et le nombre de députés à 40 ou encore travailler seulement avec une seule chambre le sénat.Quand on dit 98 députés on voit déjà 98 véhicules,98 sécurités des frais de carburant et fonctionnement sans compter les petites commissions.Si avoir beaucoup de députés signifie le développement pourquoi ne pas mettre un député dans chaque section rurale?
    Pourquoi ne pas amender la constitution pour mettre un seul maire dans chaque commune au lieu de payer un seul par commune.
    Certaines communes sont insignifiantes pourquoi ne pas les rattacher dans une grande commune et diminuer ainsi le nombre de maires à travers le pays.
    n’est-on pas conscient que le système de casec constitue un échec pour le pays ?Pourquoi ne pas les remplacer par trois agents de police rurale qui seront plus utile pour le pays.
    On dit que le pays aura besoin de 20 000 policiers pour la sécurité.Pourquoi ne pas avoir 10 000 policiers et 10 000 agents de police communales?Les agents de police communale pourront recevoir le tiers du salaire d’un policier national.C’est une façon de diminuer le poids de l’institution sur le budget car payer 20 000 policiers serait une chose difficile.
    Il y a beaucoup de chose à dire.L’étranger nous prendra au sérieux à partir de ce que nous soumettons sur la table.
    Merci.

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  • 27 janvier 2010 à 10:11 PM
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    je comprends tes propositions. Elles sont importantes. Mais il y a quelques petites rectifications.

    Le pays a besoin pour le moment la décentralisation des Universités. Il faut donc un campus universitaire par département (soit 10). Pour un pays comme Haïti, on a besoin beaucoup de sociologue et de Psychologue pour le suivi des comportements humains.

    J’aimerais et je voudrais entendre la voie de la jeunesse haïtienne autour de la question concernant la construction de la Nouvelle Haïti. Moi, je ne dis pas le reconstruction d’Haïti mais plutôt la construction de la Nouvelle Haïti, pour ne confondre Haïti que nous voulons maintenant avec Haïti de l’ancienne époque avant le 12 janvier 2010.
    « Nou pa bezwen pil pale anpil, ak pil dilatwa pou te detwi peyi a, ki tap fèt nan ansyèn Haiti avant 12 janvier 2010 la).

    La jeunesse haïtienne Haïti est à vous!!

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  • 28 janvier 2010 à 2:18 AM
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    moi je pense que le gouvernement Haïtien a été très courageux de dire qu’HaIti peut se reconstruire lui même alors qu’apparemment il ne reste plus rien.
    Le gouvernement a proposé une réalisation sur 5ans or on promet un accompagnement sur 10 ans. Il serait bon que le gouvernement présente d’abord un plan ou programme de reconstruction non seulement physique(bâtiment public et privé); mais aussi par des projets de lois dire quelle Zone sera déclarée agricole, commerciale, industrielle et à Bâtir. Les normes de constructions doivent être contenues dans une loi.On doit aussi prévoir des logements sociaux.
    Le gouvernement doit rétablir la confiance des citoyens en disant les moyens à mettre en place pour combattre la corruption soit en créant d’autres institutions publiques ou en modifiant la fonction des institutions existantes comme la cour des comptes, le ministère des finances. la corruption est aussi dans le secteur privé avec des usurpations de titres dans tous les domaines.
    Le gouvernement doit revoir sa politique de santé publique, de salubrité publique, de sécurité publique, de transport(les petites camionettes doivent aller au musée), une politique agricole( faire en sorte que les paysants deviennent des patrons).Et surtout une politique de prévention des risques( on aura moins de morts dans ces catastrophes naturelles). Il faudra aussi penser dans les contrats de reconstruction à prévoir qui aura la charge des risques(est ce l’Etat Haïtien ou la firme de construction) et en cas de retard dans l’exécution du contrat de construction qui aura la responsabilité.
    En outre le gouvernement doit valoriser toutes les professions manuelles ou intellectuelles. Encourager le crédit( pour cela il faut une politique de sécurité de l’emploi, ne pas révoquer sans aucune raison valable que ce soit dans le public ou privé). favoriser l’emploi des jeunes cadres et la formation professionnelele. recruter sur concours( terminer avec le favoritisme).Il doit aussi revoir la politique de l’éducation ; de l’enseignement supérieure. la création des centres sportifs.
    On attend aussi la décentralisation des services publics.
    C’est ça l’avenir du peuple Haïtien. Tout ce que je viens de dire là dois commencer à donner ses fruits sur 5ans.
    Mais maintenant le mandat du président prendra fin dans peu de temps. Si les élections ne sont pas possibles, Que compte faire le gouvernement? L’écrivain français Régis a proposé un comité de salut public avec les chefs de partis et le gouvernement sortant, est il possible?
    Plus que jamais le peuple haïtien a besoin de son armée,comment allez vous gérer avec tous ces militaires étrangers sur le sol? N’est- il pas bon de demander la reconstruction de notre armée?
    ce sont là les attentes primaires du peuple haïtien.Il veut en outre que l’instrction jusqu’au niveau 4ème secondaire soit obligatoire et gratuite. les écoles dites »borlettes » disparaîssent.
    M. le Premier Ministre le peuple haïtien veut bien vous suivre, il faut montrer que vous avez une réelle volonté de faire.

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  • 21 février 2010 à 7:07 PM
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    ils ont tous dire mais pour cremer le gateau :
    au point de construction on doit former une code national de construction avec l’aide de L’ACI 318-08 . Comme l’a fait plusieurs pays comme la rep Dominicaine CODIA. Argentine, puerto-rico, nicaragua, la france. Que les ingenieurs aussument leurs responsabilites, ne pas laissé le chantier a des Maestro de contructor. etc ..

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