Haïti-Carnaval-Sécurité: La PNH prête pour sécuriser les fêtards, selon Kesnel Pierre
L’institution policière dans le département du nord est mobilisée pour assurer la sécurité de tous ceux qui participeront, du 10 au 12 février en cours, aux festivités carnavalesques dans la deuxième ville du pays, a garanti le responsable de la PNH au Cap-Haitien dans un entretien avec Haiti Press Network.
Le directeur départemental nord de la police nationale d’Haïti, Kesnel Pierre, a confié mercredi à Haiti Press Network que des dispositions ont été prises pour assurer la sécurité de tout ceux qui participeront au carnaval national au Cap-Haitien.
« Tous les responsables des commissariats du département du nord sont invités à contribuer à sécuriser les personnes qui viennent participer aux festivités », a fait savoir le commissaire divisionnaire Kesnel Pierre, assurant que « tout le monde sera en sécurité ».
Invitant toutefois les participants à collaborer, eux-mêmes, avec la police pour faciliter le travail, Kesnel Pierre a annoncé qu’un train de mesure est déjà prise au niveau de la direction départemental nord pour maintenir un climat de paix pendant les trois jours gras.
« Un périmètre de sécurité a été identifié au niveau des entrées nord et sud du Cap-Haitien. Certaines rues du centre ville seront protégées et surveillées […] en vue de faciliter notre travail », a précisé le chef de la police du nord.
La Protection civile s’implique
Les policiers, environ 200, qui assureront la sécurité des gens seront aidés par des brigadiers (345 au total), eux, formés en la circonstance par la direction départementale nord de la protection civile.
« Les jeunes brigadiers seront déployés sur toute la route pour aider la police au niveau de la sécurité routière, en particulier, a indiqué Jean Henry Petit, coordonnateur technique de la protection civile dans le nord. Ils seront là aussi pour secourir la population en cas de danger… ».
Des zones d’évacuation sont identifiées, en terme de prévention aux catastrophes naturelles, a précisé Jean Henry Petit car, rappelle-t-il, la ville du Cap-Haitien est toujours sous menaces sismiques, sans vouloir affoler les gens.
Source: http://hpnhaiti.com