Haïti/Économie : Faire des affaires en Haïti : Doing business 2013…
Plusieurs secteurs de la vie économique nationale continuent de s’inquiéter de la position d’Haïti dans les classements ‘’Doing business’’ de la Banque mondiale (BM) durant ces 6 dernières années. En effet, selon les données actualisées de la BM, Haïti n’a pas su apporter durant ces dernières années d’importantes réformes pour améliorer le cadre de facilitation de faire des affaires. En fait, de 2006 à 2012, Haïti continue de régresser dans le classement ‘’Doing business’’ (facilitation de faire des affaires) de la BM, passant de la 136ème place en 2006 à la 174ème en 2012 sur 185 pays. A rappeler qu’en 2011, Haïti était en 173ème position dans le classement ‘’Doing Business 2012’’ de la BM.
La liste des 10 premiers pays du classement, en matière de facilité de faire des affaires, comprend : Singapour, la Chine, Nouvelle Zélande, Etats-Unis, Danemark, Norvège, Royaume Uni, République de Corée, Géorgie et l’Australie.
Il faut dire que l’un des objectifs du rapport « Doing Business » de la BM est d’inciter les gouvernements mondiaux, notamment les économies les plus pauvres comme Haïti, à conduire des réformes nécessaires afin de créer un environnement favorable à l’investissement et réduire la bureaucratie constituant un obstacle à la création et au développement des PME.
Certains pays d’Afrique ont marché dans la logique de la BM et arrivent à mettre en œuvre d’importantes réformes qui ont contribué à améliorer considérablement leur climat d’affaires. C’est le cas, par exemple, du Rwanda qui a beaucoup progressé durant ces 6 dernières années contrairement à Haïti, passant du 158e rang en 2006 au 45e en 2012 dans le classement ‘’Doing business de la BM’’, grâce à d’importantes réformes sur plusieurs années réalisées dans l’économie rwandaise.
Haïti de son coté a mené timidement certaines réformes législatives durant ces 6 dernières années, mais ces dernières ne sont pas vraiment de nature à améliorer considérablement le climat d’affaires en Haïti et permettre à l’économie haïtienne d’attirer d’importants investissements directs étrangers. Ces réformes concernent, entre autre, le transfert de propriété, le commerce transfrontalier, l’obtention de prêts pour le commerce transfrontalier et une dernière relative à la création d’entreprise. Malgré ces réformes, toujours dans le rapport ‘’Doing business 2013’’ de la BM, Haïti est classé en 183ème position dans la rubrique ‘’création d’entreprise’’, en 149ème au niveau du ‘’commerce transfrontalier’’ et en 130ème en matière de ‘’transfert de propriété’. Les progrès sont minces quand on calcule qu’il faut plus de 6 mois pour effectuer un transfert de propriété si on n’a pas de contacts et les difficultés persistantes pour obtenir des prêts au niveau du système financier.
D’autre part, certains analystes haïtiens se plaignent du fait que plusieurs projets de loi ont été soumis au parlement, mais ces derniers n’ont rien à voir directement avec la pratique des affaires en Haïti et l’incitation à l’investissement.
Certains secteurs ont identifié beaucoup de facteurs qui ne jouent pas en faveur d’Haïti et qui empêchent à cette économie d’attirer des investissements directs étrangers comme la République Dominicaine (RD). En effet Selon l’« International country ris guide », sur 140 pays, Haïti occupe la 138e place en 2011 devançant les deux derniers : le Zimbabwe (139e) et la Somalie (140e). Ce qui implique qu’Haïti est perçu comme le pays le plus risqué de toute la Caraïbe et du continent américain. Le risque économique est aussi très élevé (20,5 /50) alors que le risque financier parait faible, soit (35,5/50).
Parlant d’investissement direct étranger, (IDE), il faut rappeler qu’après le séisme, le flux d’IDE reçu par l’économie haïtienne est passé de 150 millions de dollars américain en 2010 à 181 millions en 2011. Alors que notre voisin, la RD a pu dépasser les 2 milliards en 2011. Selon certaines prévisions, la tendance à la hausse de l’IDE vers l’économie haïtienne devrait se maintenir en 2012. Mais, même ici, plusieurs de ces investissements ne sont pas vraiment porteurs de développement durable. On n’a qu’à examiner ce qui se passe dans le secteur des télécommunications.
Riphard Serent
Vision 2000
Lalo boul nan pyew, si ti malis lan kidnapig tèt kale, ki konfyans etranje ka genyen. pwoblèm lan nan palè, nan lapolis, nan pati politik, nan ministè, nan lekol, nan inivèsite, nan fanmiy. nap di yon sel mo: nou dwe rekonsidere edikasyon nap bay pitit nou etan nap chwazi bon model pou bayo. Senatè estiven benwa taka sèvi modèl, avek kek lot moun anko takou mèt Amos diwozye….etc.. peyi a tris