Les Titres de l’actualité sur Vision 2000
Le mot d’ordre de grève lancé par divers secteurs de la société civile et de la classe politique a été largement suivi dans la troisième ville du pays, les Cayes, sud d’Haïti. Les magasins et les banques commerciales n’ont pas fonctionné. Le transport en commun paralysé, se réjouissent les organisateurs du mouvement qui continuent de dénoncer l’insécurité, la cherté de la vie et les derniers changements opérés au sein de l’appareil judiciaire dans la région.
Au Cap-Haitien, dans le nord du pays des dizaines des personnes ont organisé un sit-in sur la Place d’Arme. Ils entendaient ainsi dénoncer la corruption qui gangrène l’administration publique.
A Port-au-Prince, plusieurs dizaines de membres d’organisations populaires ont organisé ce jeudi devant la Primature, au Bicentenaire, Centre ville de Port-au-Prince, pour exiger le pouvoir en place de prendre des mesures illico afin de donner une réponse à la misère qui sévit dans le pays. Ils ont durci egalement le ton contre la corruption qui gangrène l’administration publique.
Le premier ministre haïtien, Laurent Lamothe, est convoqué demain vendredi 11 heures à la Chambre basse. Le chef du gouvernement devra s’expliquer, entre autres sur les dossiers du conseil électoral permanent, la cherté de la vie et les 10 millions de gourdes allouées aux différentes communes dans le budget 2011-2012.
L’exécutif et les membres de la majorité dite fonctionnelle à la Chambre basse participent à partir de ce jeudi à une retraite à Indigo où le président Martelly va tenter de convaincre ces parlementaires de désigner leurs deux représentants au CEP en échange des 10 millions de gourdes votées en faveur de chaque commune dans le budget 2011-2012. Une démarche dénoncée par le premier sénateur du nord-est, Jean Baptiste Bien-aimé.