Haïti/Éducation : L’UNNOH exige l’amélioration des conditions de vie des professionnels de l’éducation
L’Union Nationale des Normaliens Haïtiens et l’Association de Défense des Droits des Elèves Haïtiens ont manifesté, ce lundi, dans les rues de la capitale.
Elles entendaient par là exiger des autorités l’amélioration des conditions de vie des professionnels de l’éducation en Haïti.
Elles continuent de réclamer également la publication de la loi sur les frais scolaires, le paiement de plusieurs mois d’arriérés de salaires et l’allocation de 34% du budget national à l’éducation entre autres.
« Cette manifestation est une première d’une série d’autres à venir», a averti le professeur Josué Mérilien.
«Cette manifestation a eu lieu dans tout le pays. Nous n’allons pas lâcher prise. Il faut que les conditions des enseignants changent en Haïti. Nous exigeons que les 14 ou 16% d’allocation prévus dans la loi de finance 2012-2013 passent à 34%», dit Josué Mérilien joint par téléphone.
Le syndicaliste dénonce, par ailleurs, la décision prise par le ministère de l’éducation nationale de reporter la rentrée scolaire au premier octobre fixée préalablement au 3 septembre alors que les conditions de vie des parents restent inchangées.
«Ils ont dit avoir pris la décision de reporter la rentrée des classes en vue d’accompagner les parents. Et jusqu’ici rien n’est fait. C’est du bluff », poursuit le numéro un de l’UNNOH, exigeant la construction de nouveaux établissement scolaires dans tout le pays.
«Il faut finir avec cette éducation à plusieurs vitesses. Les enfants des privilégiés vont à l’école. Tandis que ceux des moins fortunés, voire pauvres restent chez eux », conclut monsieur Mérilien.
Le coordonnateur du Mouvement de Liberté, d’égalité des Haïtiens pour la Fraternité, Oxygène David, qui lui aussi a pris part à cette manifestation, a déclaré appuyer, sans réserve, les professeurs dans leurs revendications.
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