Haïti/Société/Environnement: Parlons Carnaval, Parlons Ville des Cayes

D’abord destination les Cayes.

On dit souvent que la ville des cayes a une meilleure capacité physique d’accueil pour organiser le Carnaval que Port-au-Prince, parce que : moins d’embouteillage, moins d’agglomération : les Cayes étant une très grande ville, dont les routes et les portions de terre sont généreusement distribuées…Ce qui sans aucun doute permet aux habitants de cette localité de vivre aisément, sans agrément et facilite par la suite le maintient d’un environnement beau, vert et propre.

De quoi faire rêver les Portoprinciens : puisque dans le schéma même de cette ville, si linéaire et bien tracé, les bâtiments intacts de l’époque, sont bien entretenus.

Les Cayes est une commune d’Haïti, chef-lieu du département du Sud et de l’arrondissement des Cayes.

La ville est bâtie au bord de la baie des Cayes à l’embouchure de la rivière de la Ravine du Sud, sur la rive gauche de celle-ci.

La commune est peuplée de plus de 125 799 habitants.

La ville des Cayes a été fondée à l’emplacement de Salvatierra de la Zabana (« Terre sauvée des eaux »), un bourg espagnol créé durant le gouvernement de Nicolás de Ovando en 1503. Le site est abandonné dans le courant du XVIIe siècle.

La Compagnie de Saint-Domingue, chargée à partir de 1698 par Louis XIV de la mise en valeur du sud de la colonie de Saint-Domingue est à l’origine de la renaissance du site urbain des Cayes, qui prend de l’importance vers 1750. La prise de Saint-Louis-du-Sud par les Anglais en 1748 déplace le centre de gravité du sud de Saint-Domingue vers Les Cayes qui, à la fin du XVIIIe siècle, est le troisième port de la colonie, derrière le Cap-Français et Port-au-Prince.

Le 5 septembre 1781 et le 16 septembre 1788, la ville est dévastée par des cyclones. Avant la révolution, Les Cayes était une ville tranquille au sud-ouest de Saint-Domingue, où les tensions nées de l’esclavage n’étaient pas aussi grandes que dans la capitale et dans le nord de l’île.

Après l’indépendance en 1804, le port des Cayes est durant le XIXe siècle parmi les principaux ports d’Haïti. L’activité portuaire et d’import-export aux Cayes s’effondre à partir des années 1920 au profit de Port-au-Prince, puis disparaît dans les années 1950.

En 2003, la ville des Cayes a fêté les 500 ans de sa fondation.

On y retrouve plusieurs usines de transformation du vétiver en huiles destinées à l’exportation. Tout autour de la ville beaucoup de bonnes terres agricoles produisent du maïs, du riz et de la canne-à-sucre, maintenant en voie de disparition.

Puisque que c’est la fête de Ste Anne, mère de Marie, Marie

mère du Christ.

Il existe la congrégation des Sœurs de Ste Anne aux Cayes, mais la particularité : dans la formation de jeunes filles pour devenir sœurs : L’étape qui suit mène au postulat peut durer de un an à trois ans. La jeune fille continue son expérience de vie en groupe, sa formation chrétienne et humaine et apprend à connaître un peu mieux la vie des SSA, la vie et le charisme de la fondatrice. Cette étape se vit aux Cayes, à la résidence des Gabions. Si elle le désire et si la communauté la juge apte à devenir une SSA, la jeune s’en ira alors à la résidence de Bergeaud pour vivre ses deux années du noviciat.

Pour la première fois, Les Cayes ont accueilli le Carnaval National, cela permet aujourd’hui de decouvrir ce coin de terre riche de pas son environnement et l’accueil de ses habitants.

Sans compter, historiquement parlant, elle demeure l’une des rares villes ayant conserver son patrimoine architectural.

Personnalités liées aux Cayes     André Rigaud (Les Cayes, 1761-1811), général de la révolution haïtienne

Nicolas Geffrard (Camp-Perrin, 1761 – Les Cayes, 1806), général de la révolution haïtienne

Jean-Jacques Audubon (Les Cayes, 1785 – New York, 1851), ornithologue et peintre américain d’origine française.

La ville des Cayes est gérée par un conseil communal élu. Ce conseil est composé d’un maire (Pierre Yvon Chery, élu en 2007) et de deux assesseurs qui sont élus pour un mandat de 4 années renouvelable.

Les Cayes possèdent un aéroport : l’aéroport Antoine-Simon. Il existe de multiples plages aux alentours du département du Sud et particulièrement de la ville des Cayes. L’une des plages les plus réputées est Gelée ou chaque année, le 15 août, on fête la patronale de la ville, La Notre Dame de l’Assomption. Autres fêtes populaires des Cayes et environs:

  • Festival de la Rivière (Cavaillon)
  • Festival de Gelée (Les Cayes)
  • Fête de Sainte Anne (Camp-Perrin) (26 Juillet)

  • Jeudi Saint (Plage de Port-Salut)

Dans la ville même et dans les environs il y a plusieurs usines de transformation du vétiver en huiles destinées à l’exportation. Tout autour de la ville beaucoup de bonnes terres agricoles produisent du maïs, du riz et de la canne-à-sucre, maintenant en voie de disparition.

La commune est composée des sections communales de :

1-      Bourdet

2-      Fonfrède

3-      Laborde (dont le quartier « Laborde »)

4-      Laurent

5-      Mercy

6-      Boulimier

 La ville possède un centre culturel dénommé « Centre Culturel Saint-Louis », d’une capacité de 300 places environ.

Le département compte 4 universités ou centres universitaires :

1-      L’université Notre-Dame d’Haïti / Faculté d’Agronomie (UNDH/FA), qui

          est une entité de la Conférence épiscopale de l’Église catholique d’Haïti ;

2-      L’American University of the Caribbean (AUC) ;

3-      L’Université Publique du Sud d’Haïti (UPSH) ;

4-      L’École de droit et des Sciences Économiques des Cayes (EDSEC).

Au niveau secondaire, la ville compte 2 lycées :

1-      Le lycée Philippe Guerrier ;

2-      Le lycée Claudy Museau.

Ainsi que plus d’une vingtaine d’écoles privées. Parmi celles-ci, on peut citer les plus remarquées : les Collèges Saint-Jean et Frère Odile Joseph, tous deux gérés par l’Église catholique.

On trouve également :

Le Complexe Éducatif Moderne (CEM), dirigé par des Normaliens issus de l’École Normale Supérieure de Port-au-Prince de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH),

Le collège Horace Pauléus Sannon, du nom d’un ancien historien et écrivain haïtien, le Collège Lysius Félicité Salomon Jeune fondé et dirigé par Pierre Gardy Thomas.

On peut aussi rappeler une des écoles qui a toujours fait l’honneur du département du Sud : le collège Mazenod, situé à Camp-Perrin.

Radio et télécommunications dans la ville compte 8 stations de télévision :

Télé Macaya Canal 5 radiomacaya.org ;

Télé Univers ou télé 6 ;

Télé La Brise – www.telelabrise.com Canal-7 ;

Télé Caramel – www.caramelhaiti.com – Canal 4 ;

Télé National – Canal 8 ;

Télé RTN – Nami Inter TV- Cannal 10 ;*

RTGS- Canal 11 ;

Télévision de le Métropole du Sud (TMS) Canal 12, tmsplus.com.

Plus d’une douzaine émettent sur la bande FM et certaines d’entre elles font connexions avec les stations les plus écoutées de Port-au-Prince.

Radio Claudy Museau (radio communautaire) ; les radios Macaya ; La Brise FM 104.9 Stéréo ; RTC ; Radio Jet Fm 107.3 : Radio Caramel ; RTMS ; RTGS ; Radio Zenith ; Radio Super Génie ; RMK (Radio Men Kontre de l’Église Catholique) et Radio Lumière de la MEBLH sont les plus écoutées.

Avec sa cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption, la ville est le siège d’un diocèse.

La ville est aussi le siège d’une des plus importantes missions d’églises protestantes d’Haïti : la Mission évangélique Baptiste Lumière d’Haïti (MEBLH). D’autres églises protestantes sont aussi représentées au niveau de la commune avec les Adventistes du Septième Jour, l’Église épiscopale d’Haïti, l’Église de Dieu, la Mission Bon Berger et beaucoup d’autres dénominations chrétiennes.

La ville a également 2 loges maçonniques.

Le sport favori de tous les Cayens est le football, qui connaît des hauts et des bas à ce niveau. L’un des joueurs qui a marqué l’histoire de la ville et d’Haïti est Jean Joseph Mathelieu. Il a été champion de la CONCACAF avec le club Violette Athletic Club (VAC) en 1984.

Un autre nom important dans l’histoire du sport d’Haïti est Silvio Cator, médaillé d’argent aux Jeux olympiques d’été de 1928 : le « stade national d’Haïti » à Port-au-Prince a été baptisé en son honneur.

Dans les années 1980, la ville a connu des moments de gloire en cyclisme avec beaucoup d’athlètes de grand niveau.

 

 

 

Image: http://www.01centralamerica.com / http://simple.wikipedia.org/ / http://www.world-airport-codes.com / http://www.ssacong.org/haiti

 

Recherches: Nadeige Cajuste

Une pensée sur “Haïti/Société/Environnement: Parlons Carnaval, Parlons Ville des Cayes

  • 27 juillet 2012 à 3:00
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    C’est vraiment important madame nadeje felicitation pour cette longue histoire de la ville des cayes c’est pas fini il y a encore .

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