Bloc Sport…Lance Armstrong se retrouve de nouveau dans l’œil du cyclone.
Le septuple vainqueur du Tour de France, reconverti dans le triathlon, fait en effet l’objet d’une suspension de la part de l’agence antidopage américaine (USADA), rapporte le Washington Post.
Selon le quotidien US, qui s’est procuré une copie d’une lettre de quinze pages envoyée à Armstrong et à plusieurs autres personnes mardi, l’USADA aurait réuni de nouveaux éléments contre l’ancien champion du monde 1993. Comme ces échantillons de son sang, collectés lors de son retour à la compétition entre 2009 et 2010, et décrits comme «parfaitement compatibles avec une manipulation sanguine, incluant l’utilisation d’EPO et/ou des transfusions sanguines».
Dans cette lettre, l’USADA affirme également avoir recueilli de nombreux témoignages de coureurs accusant Armstrong d’avoir utilisé de l’EPO, et eu recours à des transfusions sanguines, de la testostérone, des agents masquants et des hormones de croissance au cours de sa carrière de cycliste.
D’après ces témoins, l’Américain, aujourd’hui âgé de 40 ans, assisté par le médecin italien Michele Ferrari et son manager de toujours Johan Bruyneel, aurait été au centre d’une vaste opération de dopage de 1998 à 2011. «Il distribuait et administrait les produits dopants aux autres coureurs cyclistes de 1998 à 2005», peut-on notamment lire dans le courrier, qui remet donc une nouvelle fois en cause les sept Tours de France remportés consécutivement par l’ancien «boss» de l’US Postal entre 1999 et 2005.
Armstrong : «Ces charges sont sans fondement»
En février dernier, après deux ans d’investigations et malgré les accusations publiques de ses anciens coéquipiers Floyd Landis et Tyler Hamilton, la justice américaine avait relaxé Armstrong. Ces nouvelles révélations vont-elles relancer la machine judiciaire ?
En attendant de la savoir, le triathlète, qui devait participer à l’Ironman de Nice dans dix jours, a de nouveau clamé son innocence sur son site officiel : «Il s’agit des mêmes charges et des mêmes témoins que le Ministère de la Justice a choisi ne pas poursuivre après une enquête de deux ans. Ces charges sont sans fondement, motivées par la rancune et reposent sur des témoignages achetés sous couvert d’anonymat et d’immunité.
Bien que l’USADA parle d’une conspiration de grande envergure s’étendant sur plus de 16 ans, je suis le seul athlète qu’elle a choisi d’accuser. La malice de l’USADA, ses méthodes, ses pratiques et sa décision de punir d’abord et statuer plus tard, tout cela est en contradiction avec nos idéaux d’équité et de fair-play. Je ne me suis jamais dopé et, contrairement à beaucoup de mes accusateurs, j’ai concouru en tant qu’athlète d’endurance pendant 25 ans, sans pic de performance. J’ai passé plus de 500 contrôles antidopage et aucun n’a été positif.»
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L’Equipe Sportive de Radio Visi0n 2000