Haïti/Gouvernance : Le bilan de Martelly loin d’être rose
« Il n’y a pas lieu de parler de bilan pour le président Michel Martelly qui a seulement fait montre d’une grande volonté et de sa bonne foi pour diriger le pays, mais cela ne suffit pas ».
Des déclarations signées Jean Tholbert Alexis, député de la circonscription de Croix des bouquets/Thomazeau, est de Port-au-Prince soulignant la nécessité pour un chef d’Etat de cultiver le sens du compromis et l’esprit d’ouverture pour pouvoir diriger.
Durant sa première année au pouvoir, Michel Martelly n’a fait qu’inaugurer des travaux exécutés sous l’administration de Préval, déclare le parlementaire affirmant avoir relevé certaines anomalies dans l’exécution du programme d’éducation gratuite du président Martelly.
Le député de Gros morne qui dresse un bilan mitigé du président Martelly pour sa première année au pouvoir estime, lui aussi, que la volonté ne suffit pas.
« C’est une année perdue », martèle Fritz Chéry, déplorant « les multiples crises provoquées par le chef de l’Etat lui-même depuis son accession à la présidence d’Haïti ».
« Le président de la République doit comprendre la nécessité de s’asseoir autour d’une table avec les autres pouvoirs de l’Etat et les forces vives du pays afin d’élaborer un plan global de développement pour le pays », conseille le parlementaire.
