Haïti/FAD’H- Remobilisation : Des milliers de jeunes en treillis militaires persistent et signent
Les militaires démobilisés entendent rester dans leur base en attendant que le président Michel Martelly publie le décret remobilisant les FAD’H. Une décision prise ce mercredi par les officiers responsables des entrainements des militaires au camp de Lamantin 52, faisant de la note du Ministère de l’intérieur leur demandant de rentrer chez eux et de déposer les armes. Par ailleurs ces militaires rejettent toutes les accusations selon lesquelles ils seraient impliqués dans la remontée de l’insécurité dans le pays.
Les militaires démobilisés ayant occupé le quartier général des ex-FAD’H à Lamantin 52 (Commune de Carrefour, entrée sud de la capitale), minimisent les injonctions du Ministère de L’Intérieur de cesser leurs activités illégales de libérer les anciennes casernes et tous sites appartenant à l’Etat haïtien.
Selon Larose Aubin, qui se présente comme un officier des Forces Armées d’Haïti, » c’est aux soldats de la MINUSTAH de laisser le pays et non aux militaires haïtiens démobilisés de rentrer chez eux, déclarant avoir la bénédiction du chef de l’Etat, Michel Joseph Martelly.
« Ils se disent prêts à riposter en cas d’une éventuelle invasion de la PNH ou de la MINUSTAH au camp de Lamantin 52 ».
« Ce que nous souhaitons, c’est la publication par la présidence d’un arrêté rétablissant dans les meilleurs délais les FAD’H ainsi que la mise en place d’un Etat Major
Les responsables chargés des entraînements des militaires au camp d’application de Lamantin 52 rejettent les accusations selon lesquelles les anciens militaires seraient impliqués dans la remontée de l’insécurité dans le pays.
Le nombre des militaires au camp de Lamantin 52 est passé de 3 à six mille huit cent quarante cinq mille hommes en moins de deux mois, selon leurs chefs de file.
L’objectif est d’arriver bientôt à une Armée de soixante mille hommes.
La structure militaire au camp de Lamantin 52 est composée d’un Etat Major provisoire, d’un service d’investigation et d’un commandent en chef.