Haïti-Education: Des dispositions pour rémunérer 10 mille enseignants
Le ministre de l’Education nationale et de la formation professionnelle (MENFP), Joël Desrosiers Jean-Pierre, annonce la distribution de chèques à environ dix mille enseignants et autres personnels du système se trouvant dans une situation irrégulière.
Joël D. Jean-Pierre informe que trois mille chèques sont déjà préparés. Une enveloppe de 500 millions de gourdes a été mise à la disposition du MENFP en vue de satisfaire les enseignants se trouvant dans cette situation.
« Le processus de préparation des chèques suit son cours, nous avons dix mille personnes ou postes à satisfaire », affirme le ministre de l’Education sans toutefois préciser la date de distribution de ces chèques dans les dix départements géographiques.
Les enseignants concernés par cette mesure ne sont pas encore nommés.
Joël Desrosiers Jean-Pierre a fait cette annonce, ce 5 octobre 2009, à l’occasion de la Journée mondiale des enseignants célébrée autour du thème « Bâtir l’avenir en investissant dans les enseignants et les enseignantes. »
En 2009, l’accent est mis sur la pénurie d’enseignants dans le monde et le défi que représente le renforcement du corps enseignant et de sa capacité à dispenser une éducation de qualité, à un moment où la crise financière et économique internationale exerce une pression croissante sur les budgets de l’éducation, selon l’UNESCO.
« Nous ne pouvons pas laisser la crise financière et économique couper dans les budgets de l’éducation. Des dépenses réduites en matière d’éducation auront des conséquences à court et moyen terme sur la qualité de l’éducation », estime Koïchiro Matsuura, directeur général de l’UNESCO.
La journée du 5 octobre offre l’occasion à la Confédération nationale des éducateurs haïtiens (CNEH) d’exiger de meilleures conditions de travail pour les enseignants.
Jean Lavaud Frédéric, responsable de la CNEH, demande au ministère de l’Education de payer les arriérés de salaires à des enseignants opérant dans le système depuis environ trois ans.
Le syndicaliste a par ailleurs plaidé en faveur de l’augmentation de l’enveloppe budgétaire accordée à l’éducation en vue de construire de nouveaux établissements scolaires dans le pays.
C’est une honte pour le pays de dédier une aussi faible part du budget national à l’education.
Messieurs les responsables, qu’entendez-vous par éducation?
Nul pays au monde peut penser à arpenter les chemins du progrès sans passer par l’éducation puisqu’elle est l’une des composantes indispensables au développement.
En effet, la production dépend en grande partie du savoir faire des producteurs. Les pays développés sont tellement imbus de cette situation qu’ils dédient une grande partie de leur budget à l’éducation de leur peuple.
Alors, à nous de suivre leurs exemples concernant cette affaire.
Deux haitiens qui aiment leur pays.