Haïti/Justice-Affaire Bélizaire : Me. Félix Léger n’entend pas démissionner

Le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince a indiqué ce matin n’avoir nullement l’intention de se démettre de ses fonctions.

« J’ai agi conformément à la loi dans le dossier du Député Arnel Bélizaire », a déclaré le Me. Félix Léger

« S’il faut prouver le contraire, c’est un tribunal qui doit le faire », fait savoir le chef du Parquet.

Une pensée sur “Haïti/Justice-Affaire Bélizaire : Me. Félix Léger n’entend pas démissionner

  • 3 novembre 2011 à 4:11 PM
    Permalink

    Depuis deux ans que j’ai suivi fidèlement les reportages radiophoniques en Haïti, que j’ai lu avec intérêt les journaux électroniques, je ne peux m’empêcher de conclure que les médias en Haïti fonctionnent à l’image du pays. Il y a une cacophonie de voix et d’opinions qui ne fait qu’amplifier la confusion dans l’esprit du peuple. Donc, le président Martelly a raison quand il a dit que les médias ne font que parler pour parler. Oui, je suis arrivé à la même conclusion après deux ans. Comme preuve, ce qu’ils appellent débats ne sont que des monologues. Souvent les invités ne font qu’étaler leur connaissance en faisant valoir leurs qualificatifs : docteur, sociologue, politicologue, économiste, professeur, constitutionaliste et j’en passe. D’après moi, cette façon d’intervenir dans les grands dossiers et de cerner les grands problèmes que confronte Haïti d’après le 12 janvier donne la preuve tangible de ce que quelqu’un qualifie d’intellectuels analphabètes à l’ haïtienne. Ce qu’on vit maintenant est le résultat de la faillite de nos ego-intellectuels et nos dirigeants myopes. Il nous faut poser des actes concrets à la hauteur de nos moyens. Il faut qu’on soit honnête en admettant que la diaspora et l’internationale ont un rôle décisif à jouer pour sortir le pays dans les griffes de la misère, de la mendicité et de l’humiliation.
    J’aimerais suggérer dans le contexte actuel du pays que les médias fassent un effort pour consacrer une partie de leur programmation à l’éducation civique de la population en adoptant une méthodologie et une pédagogie de l’information en traitant les problèmes fondamentaux auxquels le pays est en train de faire face : la présidence, le parlement, la minustah, les ONG, l’économie, l’éducation, la santé, la pauvreté, l’absence totale d’infrastructures et de services au peuple haïtien…
    Je dois admettre qu’il y a des têtes pensantes, des intellectuels de valeur en Haïti. La question de la sécurité publique est bien cernée par un docteur Cadet, la problématique éducation gratuite est bien articulée par certains intervenants, la question de la souveraineté nationale est bien comprise, la question de développement durable dans le contexte haïtien a besoin d’être approfondie et j’en passe. Mais malheureusement, les intervenants et intervenantes ne sont toutes que des solistes. Ce dont on a besoin portant en Haïti c’est une chorale. Les débats ne sont jamais conclusifs. L’animateur ne fait jamais un résumé de ce qui a été dit à la fin du programme. Il n’y a pas souvent de progression dans les discours. Chacun, chacune a sa thèse. Personne n’écoute personne. Personne ne valorise les idées de l’autre. Président Martelly l’a bien compris.
    Nous sommes à un tournant critique de notre histoire bénéficiant une certaine démocratie de la parole, essayons d’en profiter pour faire comprendre au président qu’il est capable de faire mieux, que nous sommes capables de faire mieux. Mettons nos moyens médiatiques au service de la nation. La radio a une position privilégiée en Haïti pour s’engager dans l’éducation civique de la nation. Il lui faut une méthodologie du traitement de l’information et une pédagogie d’informer pour éduquer comme résultats attendus.

    Répondre
  • 3 novembre 2011 à 5:40 PM
    Permalink

    Qui l’a donné son certificat de Droit. C’est grave, c’est triste. FELIX doit retourner en classe de primaire. Ouf!!!!!!!!!!

    Répondre
  • 3 novembre 2011 à 8:23 PM
    Permalink

    amour patrie:
    tu as oublie que c’etait ton premier ministre bellerive qui l’avait nomme, lavallasement. coup d’etat parlementaire, pa ladan. nou pap pran nan montaj ake demagoji lavallas yo, bann inbecile. Prezidan Martelly, pral cherche konnin ki depite ake senate ki paye leger pou fe betiz saa.

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *