Les dix sénateurs partent dans l’indifférence

La fin du mandat des dix sénateurs, formant le dernier tiers du Sénat, n’émeut pas les acteurs politiques haïtiens. Une grande majorité de dirigeants politiques font peu de cas du départ des dix sénateurs arguant que leur mandat n’était que symbolique.

Les sénateurs pratiquaient une politique de laisser faire, analyse le dirigeant politique Jean Renel Sénatus. Il condamne ce qu’il qualifie de politique de bras croisés des dix sénateurs qui nont pas été utiles à la République.

La reproche de l’ex sénateur s’articule sur l’aspect politique de la crise.
Admettant que les dix sénateurs n’avaient à leur disposition aucun outil légal, il soutient qu’ils devraient sans cesse exiger une bonne gouvernance du Premier Ministre Ariel Henry. Ceci aurait peut être changé la donne et forcer les représentants de la communauté internationale à prendre position pour les élus, juge M. Sénatus. À posteriori il croit qu’une lutte entre élus et nommés aurait été profitable aux sénateurs.

L’ex sénateur s’affiche en combattant assurant que même s’il était l’unique sénateur en fonction il n’aurait jamais fait montre de passivité.

Interrogé sur la conjoncture après la fin du mandat des sénateurs, M. Sénatus croit qu’il n’existe plus de légitimité.
Les autorités actuelles ne sont redevables par devant aucune institution, tranche M. Sénatus rappelant que le chef de la Primature n’avait pas reçu de mandat du Sénat.

 

 

 

Source: radio Métropole Haïti

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