Les sénateurs actifs et passifs quittent le Parlement
Les dix sénateurs peuvent être classés en deux catégories.
Il y a ceux qui ont été actifs politiquement participant autant que faire se peut à la recherche de solution à la crise.
A l’inverse un autre groupe s’est enfermé dans un profond mutisme dans le cadre d’une politique de laisser faire.
Le président du Sénat, Joseph Lambert, s’était constitué en opposant au Premier Ministre Ariel Henry. Il a tenté en maintes occasions de prendre l’initiative d’un dialogue devant aboutir à un accord.
Il n’a jamais obtenu l’appui des partenaires internationaux dans son bras de fer avec M. Henry.
Le sénateur Patrice Dumont était également un opposant farouche au Premier ministre. Il ne cessait de réclamer le départ de M. Henry afin de faciliter la mise en application d’un consensus large.
Le sénateur Rony Célestin a été au centre de plusieurs polémiques . Outre des sanctions du Canada pour son implication dans le financement des gangs, il est accusé de corruption avec l’achat cash d’une maison de plusieurs millions de dollars au Canada.
Le vice président du Sénat Kedlaire Augustin et l’ex president François Sildor avaient défendu même timidement le grand corps en hibernation.
Les autres sénateurs avaient choisi de faire profil bas redoutant les conséquences d’un affrontement avec l’exécutif.
La majorité des dix sénateurs étaient membres ou alliés du PHTK. Leur complaisance est assimilé à une complicité nécessaire à la concrétisation de l’agenda du Premier Ministre Henry.
L’ex depute Beguens Theus regrette que les sénateurs aient raté l’occasion de jouer un rôle politique de premier plan quoique dépourvu de réel pouvoir législatif.
C’est la première fois dans l’histoire d’Haïti qu’un chef dr l’exécutif dispose d’autant de pouvoir, se lamente l’ex député de La Gonave.
Source: radio Métropole Haïti
