Convoqué au parquet pour viol, l’ex-ministre Evans Lescouflair sollicite un report
Accusé de viol sur mineurs, d’agressions sexuelles et d’atteinte à la pudeur, l’ancien ministre à la Jeunesse aux Sports et à l’Action civique, Evans Lescouflair, ne s’est pas présenté au parquet de Port-au-Prince ce jeudi 12 mai suite à sa convocation par le chef des poursuites, Me Jacques Lafontant. Son avocat, Jean Simon St-Hubert, a produit une demande de report de l’invitation.
Selon le commissaire du gouvernement a.i. de Port-au-Prince, Me Jacques Lafontant, l’avocat de Lescouflair n’a pas déterminé la date à laquelle l’accusé entend se présenter au parquet de Port-au-Prince. Un manquement à la formalité jugé « grave » par le chef de la poursuite, qui dit entendre faire suite à ce dossier.
« Evans Lescouflair a le droit de faire la demande de report. Nous la lui accordons. Son avocat nous informe que son client séjourne à l’étranger. Dès son retour, il se présentera au parquet », révèle le commissaire du gouvernement a.i de Port-au-Prince. « Nous l’attendons de pied ferme au parquet sur les faits mis à sa charge. Le cas contraire, nous prendrons les dispositions que de droit », menace le commissaire du gouvernement Lafontant.
Cette convocation du commissaire du gouvernement Jacques Lafontant fait suite à une plainte déposée contre M. Lescouflair, par Claude Alix Bertrand, pour viol et agressions sexuelles.
Il faut rappeler que ce n’est pas la première fois que le nom de l’ex-ministre à la Jeunesse aux Sports et à l’Action civique Evans Lescouflair est associé à un scandale sexuel. Il était l’objet d’une double plainte pour viol contre Wilio Dor et pédophilie sur un mineur de 16 ans en 2010. Ce dossier a été classé sans suite par le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince à l’époque, Me Harricydas Auguste, ayant constaté l’irrecevabilité du certificat médical réalisé le 5 août 2010 alors que les faits présumés de viol sur la personne de Willio Dor se sont produits le 2 janvier 2010.
Source: Le Nouveliste