Victor Benoît redoute une occupation militaire
Le dirigeant politique , M. Victor Benoît, alerte sur les risques d’une nouvelle occupation du pays.
Nous sommes sur le point de perdre notre souveraineté, soutient l’ancien vice président de l’international Socialiste.
Également historien, M. Benoît rappelle que les assassinats des présidents cincinatus Leconte et Vilbrun Guillaume Sam, avaient provoqué un pourrissement de la crise déclenchant l’intervention militaire américaine en 1915.
Vieux briscard de la vie politique, M. Benoît croit qu’il est tard mais pas trop tard pour trouver un consensus.
Il souhaite que tous les acteurs participent à la réunion politique programmée pour aujourd’hui par une commission de leaders politiques et sociaux.
Redoutant plus que tout une occupation militaire étrangère, M. Benoît plaide pour l’implication de tous les protagonistes, notamment le Premier Ministre Claude Joseph et le Premier Ministre nommé, M. Ariel Henry.
M. Jean Jacques Dessalines , père fondateur de la patrie, a été le premier chef d’état assassiné, souligne l’historien faisant remarquer que cet assassinat avait provoqué une fracture importante ayant conduit à une paupérisation de la jeune nation.
Qualifiant l’assassinat du président Jovenel Moïse de crime abominable, M. Benoît explique que le meurtre d’un chef d’état n’a jamais été bénéfique pour le pays.
Source: radio Métropole Haïti