Konbit òganizasyon politik, sendikal ak popilè yo appelle la population à déclarer « persona non grata » les autorités de facto

Le regroupement Konbit òganizasyon politik, sendikal ak popilè yo demande à la population de déclarer persona non grata les autorités de facto, en tout lieu où elles se trouvent, pour cause d’irresponsabilité face à la criminalité en Haïti, en conférence de presse, ce lundi 26 avril 2021, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.

Cette prise de position du regroupement Konbit òganizasyon politik, sendikal ak popilè yo survient, après la démonstration collective d’opposition de plusieurs citoyens de Saint-Marc, qui se sont soulevés contre la présence de différentes autorités, dont le directeur général intérimaire de la Police nationale d’Haïti (Pnh), Léon Charles, à une messe, célébrée, le dimanche 25 avril 2021, à l’église catholique romaine de Saint-Marc (Artibonite).

« Saint-Marc vers la réconciliation » était le thème de la fête patronale, le dimanche 25 avril 2021, de la ville de Saint-Marc.

« Le peuple haïtien doit prendre son courage à deux mains pour contraindre Jovenel Moïse et d’autres officiels à laisser n’importe quelle rencontre. Nous devons les déclarer persona non grata où ils se trouvent », préconise Josué Mérilien de ce regroupement de citoyennes et de citoyens.

Le regroupement Konbit òganizasyon politik, sendikal ak popilè yo déplore le laxisme des autorités, face aux actes grandissants de criminalité dans le pays, tout en encourageant la population à se mobiliser pour mettre en déroute les kidnappeurs « officiels et exiger le départ de Jovenel Moïse au pouvoir ».

Tôt, le lundi 26 avril 2021, des barricades ont été dressées à l’avenue Martin Luther King, communément appelée « Nazon », pour exiger la libération d’un responsable d’une station d’essence, kidnappé par des bandits armés, a observé AlterPresse.

Des riveraines et riverains ont aussi bloqué la circulation automobile, au niveau de la commune de Petit-Goâve, sur la route nationale No. 2, pour protester contre l’enlèvement, le dimanche 25 avril 2021, à Delmas, de Wilkens Dicette, coordonnateur du Conseil d’administration de la section communale de deuxième Plaine de Petit-Goâve (à 68 km, au sud de Port-au-Prince).

Par ailleurs, l’Association des pharmaciennes et pharmaciens d’Haïti (Aph) exige la libération, sans conditions, de la professeure à la Faculté de médecine et de pharmacie (Fmp) de l’Université d’État d’Haïti (Ueh), Marie Josette Malvoisin, également pharmacienne-membre de l’Aph, kidnappée le samedi 24 avril 2021, par des bandits armés.

La montée exponentielle de l’insécurité, qui met en danger la vie de tous les membres de la société haïtienne, a déjà fait beaucoup de victimes, dont plusieurs professionnelles et professionnels du secteur sanitaire, déplore l’Aph, dans une note.

Kidnappée, après avoir dispensé son cours à la Fmp, Marie Josette Malvoisin est une pharmacienne, de plus de 30 ans de carrière, qui ne fait que former les jeunes et servir la communauté, souligne l’Aph.

Dans un communiqué, en date du 13 avril 2021, le secrétariat général de l’Organisation des États américains (Oea) a déploré la détérioration de la situation sécuritaire et plus particulièrement la recrudescence des cas d’assassinats ainsi que d’enlèvements, y compris celui de plusieurs religieuses et religieux, le dimanche 11 avril 2021.

Trois, parmi les sept religieuses et religieux enlevés, ont été libérés le jeudi 22 avril 2021, a confirmé la Conférence haïtienne des religieux et religieuses (Chr).

Après la suspension de ses activités, le jeudi 15 avril 2021, l’église catholique romaine en Haïti a gardé à nouveau, du mercredi 21 au vendredi 23 avril 2021, les portes de ses institutions fermées, sauf les centres hospitaliers, en signe de solidarité avec des victimes de kidnapping.

 

 

 

 

 

Source: APR

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *