À l’instar des kidnappeurs, les spoliateurs ne chôment pas
L’enseignante Monette Fils, 68 ans, sa sœur Ynélus Fils Florestal et son frère Jean Webert Fils dénoncent 2 commissaires de police, dont les identités n’ont pas été révélées, qui chercheraient à les déposséder de leur portion de terre située à Pernier 17, Petit Troupeau, Habitation Gréffin.
« Je veux dénoncer l’injustice dont sont victimes les paisibles citoyens de ce pays. C’est un terrain que la famille Fils a fait l’acquisition depuis 1997 de Marc Guillaume du Club International » si l’on en croit Monette Fils.
Elle a expliqué que des individus qui travaillent à la solde de ces deux officiers de police au sein de la PNH ont fait irruption dans cet espace brutalisant grièvement le gardien. Monette Fils affirme que depuis lors elle fait l’objet de sérieuses menaces de mort de la part d’individus non identifiés.
« À mon âge, enseignante que je suis c’est pour la première fois que je vis une telle triste réalité où des individus tentent de m’assassiner pour mes biens », se désole Monette Fils soulignant qu’elle et sa famille ont décidé de rester vivre en Haïti pour aider les communautés haïtiennes.
C’est pourquoi, la famille Fils en appelle à l’intervention des autorités policières et judiciaires autour de ce dossier.
En 2017, le Porte-parole adjoint à l’époque de la Police nationale d’Haïti Garry Desrosiers avait annoncé que le Ministère de la Justice avait créé une « Task Force » en partenariat avec la Direction Centrale de la Police Judiciaire, le Parquet et la Secrétairerie d’État à la Sécurité publique. 20 policiers composaient cette structure chargée de gérer les problèmes d’insécurité au niveau foncier.
En 2021, soit 4 ans après, des familles haïtiennes dénoncent des policiers qui seraient impliqués dans cette pratique. Ce qui prouve que les autorités policières et judiciaires doivent redoubler d’effort pour garantir un minimum de sécurité des vies et des biens de la population haïtienne.
Source: HPn