Selon le Premier ministre, Vladjimir Legagneur a été assassiné

Le Premier ministre Joseph Jouthe a levé le mystère sur la disparition du photo-journaliste Vladjimir Legagneur, disparu le 18 mars 2018. Selon le chef du gouvernement, Legagneur qui était allé réaliser un reportage à Grand-Ravine, a été assassiné. « On a perdu un journaliste à Grand-Ravine. Il s’appelle Vladjimir Legagneur. Celui qui l’a tué multiplie les interventions sur les réseaux sociaux », a fait savoir Joseph Jouthe lors d’une conférence de presse, le lundi 21 décembre, en sa résidence officielle.

Plus loin, Joseph Jouthe a dénoncé une ONG qui serait de mèche avec le présumé assassin du journaliste. « Malheureusement ce bandit est en contact avec une ONG. J’ai appris que cette ONG lui donne de l’argent, l’aide dans l’exécution de projets. Je ne vais pas encore dévoiler le nom de l’ONG. Comme ministre de la Planification, je sais de qui il s’agit. Ce n’est pas une ONG haïtienne. Si elle n’obtempère pas, je vais l’expulser du pays. Et ce sera public », a-t-il averti.

C’est la première fois qu’un responsable haïtien évoque le décès de Vladjimir Legagneur. Le dossier a été confié au juge d’instruction Jean Wilner Morin. On ignore l’existence de réelles avancées dans l’enquête. Les autorités policières, de leur côté, ont commandé un test ADN sur un chapeau retrouvé dans un charnier et qui aurait appartenu au disparu à retrouvé dans un charnier. Les résultats de ce test ADN ne sont pas encore connus plus de deux ans plus tard.  Le Premier ministre a donc levé le voile sur cette affaire.

Interrogé par un journaliste sur cette nouvelle révélation, le chef du gouvernement a souligné qu’il n’a fait que rapporter ce qu’il a entendu dans les médias. « J’avais appris qu’on avait retrouvé le chapeau du journaliste. On avait retrouvé ses vêtements. C’était connu. A l’époque je n’étais pas encore Premier ministre, mais j’ai une bonne mémoire. On dit qu’il est disparu. Mais où est-il? On ne parle pas d’une fumée. On parle d’une personne. S’il est disparu pourquoi ne peut-on pas le retrouver? J’ai entendu des bandits s’accuser mutuellement de cet assassinat. J’ai entendu les reportages. Je fais confiance aux journalistes », a-t-il justifié.

 

 

 

Source: Le Nouveliste

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