Les titres de l’actualité du mercredi 04 Octobre 2020 sur RADIO VISION 2000
Une marche réunissant plusieurs dizaines de personnes a été organisée, ce mercredi, à la capitale en vue de dénoncer l’insécurité grandissante particulièrement l’enlèvement, suivi de l’assassinat de la jeune lycéenne Evelyne Sincère.
Les protestataires très en colère ont cassé les pare-brises de plusieurs véhicules immatriculés service de l’Etat et érigé des barricades enflammées dans plusieurs endroits. Les forces de l’ordre ont du faire usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule particulièrement à l’Avenue Charles Sumner.
Parallèlement des voix continuent de s’élever pour dénoncer la disparition tragique d’Evelyne Sincère. Le pasteur Lemète Zéphyr, les défenseurs des droits humains, Ketlly Julien et Joinet Merzius affirment être sous le choc.
C’en est trop, a martelé Madame Julien qui s’est montrée très amère vis-à-vis du pouvoir en place. De son côté, le pasteur Zéphyr déplore le fait que la lutte des autorités contre l’insécurité se résume à des tweets et des notes de dénonciations.
Les mots de sympathies et les annonces farfelues des autorités ne vont pas résoudre le problème de l’insécurité et du banditisme, ni ramener la paix et la sécurité, souligne, de son côté, le protecteur du citoyen, Me Renan Hédouville qui réclame des actions concrètes.
Le groupe de petrochallengers « Nou Pap Domi » demande au directeur Général a.i de la PNH de démissionner du fait de son incapacité à enrayer le phénomène de l’insécurité. Il a adressé, en ce sens, une lettre ouverte à Rameau Normil.
Une situation de tension régnait, mercredi après-midi, à Petit-Goâve où la nationale #2 ainsi que des routes secondaires ont été bloquées à l’aide de véhicules et de barricades enflammées. Personne n’a revendiqué le mouvement.
Le Front Patriotique populaire se prononce en faveur de la mise en place, au plus vite, d’une direction politique unitaire chargée de mener la bataille politique face au président Jovenel Moise qui cherche à rétablir la dictature dans le pays.
Pour les membres du comité de suivi du FPP dont l’ex-sénateur Jean-William Jeanty, il faut un « leadership collectif éclairé » soulignant les éventuels troubles que pourrait connaitre le pays prochainement.