« Oui nous sommes des radicaux », admet l’ancien sénateur Antonio Chéramy
Présenté comme membre de l’aile dure de l’opposition ou de l’opposition radicale, l’ancien sénateur Antonio Chéramy assume ce statut. On ne peut pas être modéré face à un gouvernement qui tue et qui dilapide les biens publics, affirme l’ex-parlementaire qui réaffirme sa volonté de combattre le régime Tèt Kale.
L’ancien sénateur de l’ouest assume le statut d’«opposants radicaux » attribué à des membres de l’opposition qui refusent de dialoguer avec le chef de l’État et qui plaident en faveur de son départ du pouvoir au plus tard le 7 février 2021.
On ne peut pas être modéré face à un pouvoir qui a favorisé la fédération des gangs armés, accusés de massacrer les citoyens des quartiers populaires, affirme Don Kato. Il ajoute qu’on ne peut pas demander à une personne qui a été victime d’enlèvement d’être modérée tout en sachant qu’elle a été enlevée par les membres d’une fédération de gangs formée à l’initiative du gouvernement.
On ne peut pas demander aux étudiants dont un camarade a été abattu au sein de sa faculté et par un agent affecté à l’Unité de Sécurité du Palais National (USGPN) d’être modérés, soutient l’ancien parlementaire.
Il estime que, dans la conjoncture politique actuelle, aucun citoyen engagé ne peut se permettre d’être modéré. Antonio Chéramy a réaffirmé sa volonté de continuer à militer pour obtenir le départ du président Jovenel au plus tard le 7 février 2021.
Il félicite ses partenaires de l’opposition qui, dit-il, refusent de dialoguer avec le président Jovenel Moïse. Aucune négociation n’est possible avec le régime PHTK, affirme Antonio Chéramy.
« Il n’y a pas d’opposants radicaux », avait indiqué le président Jovenel Moïse le samedi 24 octobre dernier. Il avait aussi plaidé en faveur du vivre ensemble, se disant contre toute logique de confrontation afin de préserver les intérêts supérieurs de la nation.
Source: HPN