La Banque Centrale dominicaine approuve une ligne de liquidité rapide de 60 milliards de pesos soit plus d’un milliard de dollars pour la relance
La Banque centrale dominicaine a annoncé que le Conseil monétaire avait autorisé la création d’une facilité de liquidité rapide (FLR) pour 60 milliards de pesos, dont 40 milliards de pesos soit 689 millions de dollars américains seront destinés à des prêts pour tous les secteurs productifs à des taux ne dépassant pas 8,0% par an. Dans l’octroi de ces prêts, un accent particulier sera mis sur le secteur de la santé et ses besoins pour l’achat d’équipements, de fournitures, de médicaments et de matériel de laboratoire, dans le paiement des traitements médicaux et dans l’amélioration de l’infrastructure du capital physique et humain des Centres médicaux. En outre, la facilité de liquidité rapide (FLR) fournira 10 milliards de pesos soit 170 millions de dollars américains aux ménages dominicains sous forme de prêts personnels et prêts à la consommation.
Aussi, 10 milliards de pesos soit 170 millions de dollars seront canalisés vers les micro, petites et moyennes entreprises à travers les entités d’intermédiation financière, pour le refinancement de la dette et l’approbation de nouvelles lignes de crédit. Ce montant que la Facilité de liquidité rapide alloué aux MPME, s’ajoute aux 13,9 milliards de pesos soit 239 millions de dollars déjà en attente, ce qui donne un total disponible de 412 millions de dollars RD pour les nouveaux prêts et le refinancement à des entreprises appartenant à ce segment.
Il est important de noter que cette nouvelle facilité de liquidité rapide pour les prêts aux particuliers, aux consommateurs et aux MPME approuvés par le Conseil monétaire serait accessible à toutes les entités d’intermédiation financière à un taux d’intérêt de 3,0% par an, afin que ces dernières puissent canaliser les prêts sur le marché avec des taux d’intérêt à la portée des entreprises pour ainsi assurer la relance.
En Haïti, nous ne sommes pas encore au niveau de la relance, nous attendons encore les différents mécanismes de financement de cette relance au profit des micro, petite, moyennes et grandes entreprises. L’urgence sanitaire est derrière nous, la catastrophe de coronavirus annoncée n’a pas eu lieu, mais la crise économique s’est exacerbée. Entre temps, au-delà des besoins de financement ou refinancement, les entrepreneurs n’ont pas d’électricité, font face à des raretés répétées de carburant, évoluent dans l’incertitude politique et la peur des gangs. La relance n’est pas pour demain.
Etzer Emile
Radio Vision 2000
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Etzer S. Emile, M.B.A
Economiste
37 81 85 30
Se sa ki ekonomi oksidan, se fe det ma peye. Tout peyi ke nou rele devlope yo, tout net anba gwo det ki depase 100% PIB yo. Tout bank santral yo se mete zorey bourik deyo soti nan lewop rive nan peyi meriken. Nou bezwen yon lot model ekonomik.