Choléra en Haïti : l’origine népalaise confirmée

La preuve définitive de l’origine de l’épidémie de choléra qui a touché Haïti après le séisme est fournie par la génétique. La bactérie a été apportée par des casques bleus népalais.

12 janvier 2010 : un séisme de magnitude 7 secoue violemment la région très densément peuplée de Port-au-Prince, sur l’île d’Haïti, tuant plus de 200.000 personnes. Quelques mois plus tard, en octobre, une épidémie de choléra éclate au milieu des décombres, alors que l’île avait jusque là été épargnée par cette maladie provoquée par une bactérie, le Vibrio cholerae.

Les premiers cas de diarrhées apparaissent près du campement de casques bleus de l’ONU originaires du Népal, pays où la maladie est très répandue. Ces soldats sont immédiatement montrés du doigt. Les premières études biologiques révèlent bien une origine asiatique de la souche de choléra qui sévit en Haïti et qui a provoqué à ce jour plus de 400.000 cas de diarrhées et tué près de 6.000 personnes, selon les chiffres de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé). Les faits –notamment la date d’arrivée des casques bleus népalais et le début de l’épidémie- accablent eux aussi ces envoyés des Nations Unies.

Pour confirmer l’origine de la souche bactérienne, la comparaison avec les bactéries présentes au Népal était cependant nécessaire. C’est enfin chose faite : des chercheurs népalais ont accepté de transmettre des souches collectées entre juillet et novembre 2010 au Népal à l’équipe de Frank Aarestrup, de l’Université technique du Danemark, qui dirige également des laboratoires de référence sur la résistance des microbes pour l’Union européenne et l’OMS.

Les chercheurs danois et leurs collègues américains (Translational Genomics Research Institute, Arizona, USA) ont utilisé des méthodes rapides de séquençage génétique afin de comparer l’ADN des différentes souches de Vibrio cholerae. Leur conclusion est claire : les souches népalaises et haïtiennes sont extrêmement similaires, identiques dans certains cas, fournissant la preuve définitive de l’origine de l’épidémie en Haïti. L’ONU devra tirer les leçons de cette affaire.
C.D.
Sciences et Avenir.fr
24/08/11

Une pensée sur “Choléra en Haïti : l’origine népalaise confirmée

  • 24 août 2011 à 9:04
    Permalink

    [1] LEUR DEPAERT EST INDISPENSABLE. [2]DEDOMAGEMENT DES VICTIMES INFECTES ET DES PARENTS DES VICTIMES DECEDES.

    Répondre
  • 24 août 2011 à 11:57
    Permalink

    Quelque chose me dit que ces résultats n’arrêteront pas les discours débiles d’un certain M. Vincenzo Pugliese, défenseur en chef des touristas!

    Répondre
  • 24 août 2011 à 4:43
    Permalink

    Les occupants doivent dédommager les familles des victimes à coup de milliards. Ils veulent pas reconnaitre leur culpabilité c’est pour ne pas dédommager les familles des victimes. Ils ont l’immunité de quoi? Comment des criminels occupants peuvent détruire un pays en aussi peu de temps? Ces crimes sont pires que les attrocités d’Hitler. Quand est-ce qu’on va mettre les photos de Ban Ki moon, Georges Buch à côté de celle d’Hitler pour montrer les visages des pires criminels de l’histoire de l’humanité? C’est impensable, incroyable. Nous ne sommes pas un pays en guerre, des occupants malades rentrent dans un pays déjà vulnérables sur le plan social pour décimer une population de la sorte. C’est un crime calculé, planifié pour détruire le peuple haitien. On a été cherché des népalais malades pour nous tuer biologiquement. Les crimes de sang seraient trop visibles et les organismes de droits humains internationaux auraient révoltés contre eux, ils décident de nous tuer biologiquement. C’est un crime odieux que des organismes de droits humains haitiens et internationaux doivent dénoncer avec la plus grande véhémence. Qu’est-ce qu’ils attendent pour le faire. S’ils n’avaient pas suffisamment de données maintenant ils en ont. On aimerait les voir en train de défendre les familles des victimes. Ils sont toujours prêts à dénoncer et voilà un cas de violation de droits inaliénables, le droit à la vie. Ils veulent détruire le peuple pour réconquérir cette terre tropicale bourrée de ressources naturelles non encore exploitées. Les filles et fils de Charlemagne Péralte se doivent de demander des comptes à Ban Ki Moon à travers des manifestations monstres pour réclamer le dédommagement et le départ des occupants malades.

    Répondre
  • 24 août 2011 à 4:55
    Permalink

    Une pétition doit être mise en ligne pour dénoncer l’oeuvre criminelle des nations unies en Haiti et acuser Ban Ki Moon devant le tribunal pénal international (TPI). La contamination de choléra est un crime contre l’humanité au même titre que les bombardements militaires en Irak et Afganistan. Je lance l’idée de pétition. J’ai besoin d’un site internet pour héberger la pétition. Haiti est un pays où la technologie internet est très répandue. Je suis absolument sûr que beaucoup d’haitiens et étrangers symapthisants à haiti signeront cette pétition. Je vais entreprendre des démarches au niveau international pour lancer la pétition. J’attends les réactions des internautes. Arrêtons les chicanes politiques pour faire quelque chose de concret au bénéfice du peuple haitien. Nous allons inviter tous les peuples amis d’Haiti à signer la pétition.

    Répondre
  • 24 août 2011 à 5:35
    Permalink

    Il revient maintenant à l’Etat Haïtien d’entreprendre un procès contre les Nations Unies pour dommages graves causés à « Haïti » et à des « familles haïtiennes »

    Répondre
  • 24 août 2011 à 8:29
    Permalink

    karl, je veux lire tes commentaires sur ce sujet…defenseur du diable!!!

    Répondre
  • 25 août 2011 à 3:58
    Permalink

    mais je comprends pas ,on le dit ,redit ,on le savait des le depart maintenant on fait quoi.

    Répondre
  • 25 août 2011 à 8:32
    Permalink

    Wenso sa wap fem la?

    Tu reconnais effectivement que toi et moi n’avons aucune raison de nous engueler, maintenant tu m’accuses d’être le défenseur du Diable. Avoues que ta proposition n’est pas sincère.

    Répondre
  • 25 août 2011 à 11:53
    Permalink

    Les Casques bleu doivent partir. Ayisyen leve kanpe!

    Répondre
  • 25 août 2011 à 12:07
    Permalink

    Gen on moun ki sot di mwen ke ONU bay anpil jenn Ayisyen travay. Se pa manti non. Men konsa tou, fok nou konprann ke ONU pa bay pi gwo rezilta pase sa.

    Répondre
  • 25 août 2011 à 12:08
    Permalink

    Yo bay plis pwoblem, ke yo bay solisyon.

    Répondre
  • 25 août 2011 à 12:09
    Permalink

    Dans l’étude Mbio, les chercheurs ont utilisé l’ensemble du génome la séquence de frappe, l’électrophorèse en champ pulsé (PFGE), et les tests de sensibilité aux antimicrobiens pour caractériser les 24 dernières Vibrio cholerae isolats provenant de cinq districts au Népal avec 10 isolats précédemment séquencés, dont trois du épidémie d’Haïti. Ils ont noté que l’épidémie de choléra a débuté au Népal en Juillet 2010 et a été contrôlée par le milieu du mois d’août, juste avant le départ des soldats pour Haïti.

    L’antibiogramme et tests par PFGE soutenu le lien épidémiologique entre les isolats provenant de Haïti et le Népal. Les isolats népalais ont été sensibles à la tétracycline, mais résistant au triméthoprime, le sulfaméthoxazole et l’acide nalidixique, de sensibilité diminuée à la ciprofloxacine, compatible avec les isolats haïtienne.

    Génome test a révélé que les isolats du Népal a chuté en quatre groupes étroitement liés, dont l’un contenait trois isolats qui étaient presque identiques à trois isolats haïtienne. Ils ont indiqué que l’identification des sous-clades plusieurs au Népal suggère que la maladie, il est très répandue et que des améliorations d’hygiène de l’eau et d’autres investissements sont nécessaires pour endiguer la propagation de la maladie dans ce pays.

    Dr Frank M. Aarestrup, un collaborateur du Danemark, a déclaré dans un communiqué que l’étude souligne la rapidité des maladies infectieuses peuvent se propager par le biais des voyages internationaux et la manière dont les responsables de santé publique doivent à la fois de méthodes moléculaires avancées et standard enquêtes épidémiologiques pour identifier rapidement et précisément les sources d’épidémies .

    Les auteurs ont écrit qu’ils espèrent qu’à l’avenir, le diagnostic moléculaire rapide peut être intégré dans des programmes de dépistage pour les travailleurs humanitaires afin que leurs efforts de réponse ne sont pas entachés par des maladies infectieuses.

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *