Plusieurs destinations prévues pour une manifestation à quinze branches
« Ce sera la manifestation principale. Mais il y aura d’autres manifestations un peu partout dans la zone métropolitaine», a-t-il souligné. Il espère que la police sera sur place en vue de garantir l’ordre public. André Michel explique que toutes les formalités légales et constitutionnelles ont été remplies pour le déroulement de « cette grande journée de mobilisation » dans tout le pays.
Sur Magik 9, mardi matin, Jean-Charles Moïse annonce qu’il sera à la tête d’une autre branche de manifestation. Cette manifestation démarrera sur la place Jean-Jacques Dessalines au Champ de Mars. Elle prendra la direction du Bel-Air, passera par carrefour Péan puis St-Jean Bosco pour aller rejoindre au carrefour de l’aéroport, les manifestants en provenance de Pétion-Ville. Renforcée, la manifestation ira à Pétion-Ville avant de revenir sur la place Jean-Jacques Dessalines, en passant par Bourdon, selon Jean-Charles Moïse.
L’ancien candidat à la présidence lance un message aux manifestants. « N’attaquez pas les ambassades. N’attaquez pas les missions diplomatiques. N’attaquez pas les éléments de la classe moyenne, propriétaires d’un véhicule. Si on mène une lutte en faveur de la classe moyenne, il ne faut pas s’attaquer à leurs biens », déclare Jean-Charles Moïse. Il attire l’attention des manifestants sur « l’existence dans le pays de certains bourgeois progressistes ». « Je demande aux gens de faire attention », a-t-il poursuivi. Le président Jovenel Moïse est la seule cible de la manifestation du 17 octobre, selon Jean-Charles Moïse. « Il est le seul contre qui nous avons des griefs », dit-il. Il redemande la démission de Jovenel Moise qui, selon lui, constitue une « menace » pour le pays.
Jean-Charles Moïse critique le président de la République d’avoir visité plusieurs commissariats de la région métropolitaine. « Quand il visite les commissariats, nous savons ce que cela signifie. Il est allé passer des ordres contraires à ceux du directeur général de la PNH », dénonce le leader de Pitit Dessalines. Si des personnes sont sorties victimes de la manifestation du 17 octobre ce sera de la responsabilité de Jovenel Moïse. « Si des personnes sont sorties victimes, elles n’auront même pas besoin d’accuser Michel-Ange Gédéon. Elles doivent savoir que c’est Jovenel Moïse qui avait donné l’ordre de les attaquer », fustige l’ancien sénateur.
De son côté, le secrétaire d’État à la Sécurité publique Ronsard St Cyr a déclaré que la police a les moyens de garantir l’ordre pendant le déroulement de la manifestation, peu importe le nombre de ses branches.
Danio Darius
Le Nouvelliste