Calme apparent après les violences

Les barricades de pneus enflammées avaient disparues de la région métropolitaine de Port-au-Prince ce lundi 9 juillet 2018.

Toutefois aux premières heures de la journée très peu de véhicules étaient visibles dans les gares de Port-au-Prince, Carrefour, Delmas et Pétion ville. Des syndicats et des organisations avaient lancé un appel à la grève pour réclamer la démission du chef de l’état, Jovenel Moïse.

Des barricades étaient toujours en place à l’entrée nord de la capitale. Plusieurs camions transportant des marchandes avec d’énormes quantité de vivres étaient bloqués à Luly.

Le secrétaire d’état à la sécurité publique, Ronsard Saint Cyr, a encouragé les citoyens à reprendre leurs activités. La sécurité est revenue, dit-il rappelant que de nombreux citoyens doivent gagner leur vie au jour le jour.

Il s’est insurgé contre les revendications de grévistes faisant valoir que les déchoucages n’avaient jamais permis de soulager la faim qui tenaille les vulnérables. Il presse les citoyens à oeuvrer pour la stabilité en respectant le mandat de 5 ans du chef d’état.
Les autorités dominicaines ont renforcé le dispositif militaire à la frontière ce lundi 9 juillet 2018. Il s’agit d’un déploiement afin d’empêcher tout débordement dans la ligne frontalière. Il s’agit de patrouilles aériennes et terrestres.

Aucun incident n’a été enregistré dans le cadre du marché bi national.

Entre temps le journal Listin Diario a indiqué que l’épouse et les 4 enfants de l’ex président Michel Martelly se sont rendus en République Dominicaine. M. Martelly lui même était à Miami pour un bilan de santé.

Le journal Diario a indiqué que d’autres officiels haïtiens avaient envisagé de se rendre en République Dominicaine.

Les résidents de Peguy Ville avaient fait état hier de l’arrivée d’un hélicoptère sur la résidence de la famille Martelly.

Un calme apparent régnait ce lundi dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Les nombreux barricades de pneus avaient été enlevées mais très peu de véhicules de transport en commun étaient visibles dans les divers artères de Port-au-Prince, Carrefour, Delmas, Pétion ville et Tabarre.

Certains marchés fonctionnaient au ralenti en raison de l’incapacité pour la majorité des marchandes de s’approvisionner.

Hier le chef de l’état, Jovenel Moïse, s’était rendu dans plusieurs commissariats de la zone métropolitaine.

Ce lundi des parlementaires proches du pouvoir ont pris leur distance avec le gouvernement critiquant la hausse des prix de l’essence.

LLM / radio Métropole Haït

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