Haïti : Vers la relocalisation de cinq mille familles au niveau de six camps de la région métropolitaine

Seize quartiers de Port-au-Prince, détruits lors du séisme de janvier 2010, vont être restaurés dans le cadre d’un projet de réhabilitation urbaine lancé mercredi 17 août 2011, à Port-au-Prince.

Approuvés par la Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (CIRH), ces projets consistent en une première étape dans la politique de relogement de centaines de milliers de sinistrés qui vivent toujours sous des tentes depuis le séisme dévastateur.

Le projet baptisé «16/6» vise à déplacer 5239 familles qui vivent dans six camps particulièrement vulnérables dans les 16 quartiers de Port-au-Prince où vivaient la plupart d’entre elles avant le séisme.

Le président d’Haïti, Michel Joseph Martelly, fait de ce projet le coup d’envoi de sa politique d’urbanisation.
«Bien sûr ce projet n’est qu’un commencement… ce projet ne représente que 5% du travail que nous avons à faire. Mais cependant, nous marquons le signal de départ : la reconstruction commence», a déclaré M. Martelly.

Pour sa part, l’ex-président américain Bill Clinton, qui copréside la CIRH, exprime son optimisme quant à la réussite de ce projet qui permettra de relocaliser des sinistrés vivant dans six camps de fortune de la région métropolitaine de Port-au-Prince.

L’ancien dirigeant américain a ainsi déclaré que le projet apporterait des solutions durables en matière de logement pour les sinistrés de Port-au-Prince.

« L’initiative 16/6 va permettre de créer au moins 4 500 emplois dans le domaine de la construction. Il s’agit d’un grand pas aujourd’hui », s’est réjoui M. Clinton.

L’ancien président des Etats Unis juge « important que la communauté internationale continue à soutenir la vision du président de la République pour la reconstruction d’Haïti, en allouant et débloquant rapidement des fonds pour ce projet.»

Le projet « 16/6 » sera réalisé devrait durer deux ans et demi. Un financement de 30 millions de dollars est déjà alloué à la réalisation d’un tel projet qui doit coûter 78 millions de dollars.

La majeure partie du financement du projet proviendra du Fonds de reconstruction d’Haïti (FRH), alimenté par les donateurs internationaux, et des Nations unies.

Clément Bélizaire, coordonnateur du projet au sein de l’équipe de Michel Martelly, s’est gardé de dévoiler les noms des camps choisis pour le projet, craignant que d’autres déplacés désespérés n’y affluent pour obtenir de l’aide.

Une pensée sur “Haïti : Vers la relocalisation de cinq mille familles au niveau de six camps de la région métropolitaine

  • 18 août 2011 à 8:10 AM
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    Konpatryiot,Nou Salwe’w!

    Est-ce la fin qui justifie les moyens ou du moins les moyens qui justifie la fin?et Combien de temps ça va durer pour localiser les famille?si et seulement si les moyens sont là!

    SA KA LA KA WE’L!

    SAK KAPAB KAP KONPRAN’N!

    DESSALINYENMAN NOT!

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  • 18 août 2011 à 8:15 AM
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    Messieurs les responsables de ces projets, j’espere que ces familles haitiennes,dans un avenir pas trop lointain, vont pouvoir beneficier d’un logement decent. Je dis deja non a une rebidonvillisation de l’aire metropolitaine de port-au-prince et de ses peripheries, non a des corridors,non a des rigoles. La construction de ces habitats doit prendre l’allure d’une structure moderne d’une vraie urbanisation avec de place publique, de l’eau potable, de l’electricite, de bibliotheques, de terrain de jeux,etc. Il est temps que les haitiens puissent respirer un air frais et apprennent a vivre comme de vrais etre humains. L’etat de misere dans lequel les familles haitiennes sont reduites aujourd’hui est inacceptable.

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  • 18 août 2011 à 9:21 AM
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    Mwen bouke ak koze moun k’ap viv anba tant sa-a. Se yon wont pou nou Ayisyen. Mezanmi an nou mete men, pou nou chanje move imaj sa-a.

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  • 18 août 2011 à 9:41 AM
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    On ne donne rien pour rien. La creation d’emploie est beaucoup plus importante qu’un logement.

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  • 18 août 2011 à 9:45 AM
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    Konpatryiot,nou salwe’w!

    Mr Saint-Turon eske w ka anseye nou sou sa ki move ak sa ki bon?

    An’n pran ekzanp sa w bay la:pou nou ka chanje move imaj sa a.

    w pa panse ke Imaj sa a gen dwa move pou nou,men li bon pou lot yo!san nou pap inyiore koz imaj sa a.

    SA KA LA KA WE’L!

    SAK KAPAB KAP KONPRAN’N!

    DESSALINYENMAN NOT!

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  • 18 août 2011 à 10:27 AM
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    Pour votre edification, la creation d’emploi dans une economie depend de differents facteurs tels : l’acces au credit, la stabilite politique, la demande, l’existence des infrastuctures routieres et maritimes, l’electricite, la securite, un cadre d’investissement legal pour ne citer que ceux-la. Aucun de ces facteurs est disponible pour l’instant en Haiti. Qui est pret a investir dans un pays ou le minimum de conditions ne sont pas reunies. Ne vous erronez pas mon vieux! Le peuple ne peut vivre indefiniment sous les tentes ou a la belle etoile. Savez-vous ce que ca veut dire « homeless ». Il s’agit d’une situation d’enfer. L’Etat se doit de faire quelque chose pour soulager les souffrances de ces gens. Ceci se fait dans tous les pays ou le droit a la vie a un certain sens pour les dirigeants. C’est pour cela que vous allez aux elections periodiquement pour elire des individus a des postes de responsabilites. Il est souhaitable qu’on ait un gouvernement le plus rapidement possible dans le pays,capable de tout mettre en oeuvre pour relancer l’economie nationale et que les gens puissent trouver un emploi durable.

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  • 18 août 2011 à 11:36 AM
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    FREE LOGEMENT + FREE ELECTRICITE + FREE EAU POTABLE + FREE SECURITE = PARADIS + 0 INFRASTRUCTURE. OU VIVAIENT CES GENS AVANT LE 12 JANVIER 2010? IL EST TEMPS DE REPONDRE A NOTRE DEVOIR DE CITOYEN.

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