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26 camps de fortune sont encore debout huit ans après le séisme de 2010

Source Michelson Césaire | Le Nouvelliste

Haïti, huit ans après le séisme meurtrier de janvier 2010, des familles sont toujours en refuge dans des camps de fortune à Port-au-Prince. 26 camps répertoriés dans la région métropolitaine laissent les séquelles du cataclysme qui a endeuillé des familles haïtiennes, environ 200 000 morts.

Sur la route près de la piste de Delmas 2 est situé le camp de fortune communément appelé « La Piste », habité en majeur partie par des personnes à mobilité réduite et des sourds-muets. À cet endroit depuis le cataclysme de janvier 2010, des familles y ont trouvé refuge. Pas de bloc sanitaire, pas d’eau potable, privés d’électricité, sans aucune assistance, des gens s’accrochent encore. Ils font leurs besoins dans des sachets et les lancent ensuite de l’autre côté de la rue depuis ces dernières années. Dans un petit robinet quand la DINEPA songe à laisser couler l’eau, ils font le pied de grue. C’est l’enfer pour eux, comme l’a voulu exprimer un muet.

Ils ne sont pas les seuls à moisir dans des camps de fortune. Chaque camp de fortune draine son lot de misère. 8 ans après le tremblement de terre de 2010, environ 37 600 personnes (soit 9 255 ménages) vivent dans 26 sites ouverts dans la région métropolitaine, a informé l’Organisation internationale pour la migration (OIM).

Comme pour démontrer que les séquelles sont encore là, Delmas et Léogâne en comptent chacun six camps de fortune encore opérationnels, déchiffre l’OIM.

Le camp Caradeux s’impose à Delmas et prend la forme d’un grand village bâti au moyen des pavillons lors de cette avalanche de dons offerts par Catholique Relief Service, peu après le séisme. Les bras de fer se multiplient, pourtant les rescapés continuent à loger les 15 hectares de terre qui s’étendent de Caradeux jusqu’à Delmas 75.

Un jeune homme calfeutre le toit de son shelter mercredi au camp Caradeux. Partout sont estampillés sur les shelters « à vendre ou à louer ».

« Nous avons 10 blocs ici », informe Gemps Blot, président dudit camp, qui semble perdu sur le compte exact. « Nous exigeons un village en construction dure pour améliorer les conditions de vie de plus d’un millier de familles dans ce site », s’exclame-t-il. Gemps Blot explique que les citoyens s’organisent sans l’aide des organisations non gouvernementales depuis plusieurs années.

Le calvaire de ces gens n’est pas différent des 25 autres sites d’hébergement provisoires.

Compte tenu de la vulnérabilité de ces personnes demeurant toujours dans les camps huit ans après le tremblement de terre de janvier 2010, le gouvernement haïtien et la communauté humanitaire considèrent………………………....lire la suite sur lenouvelliste.com

 

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