Haïti/Logement : Le projet « KAY PAM » est lancé officiellement
Un nouveau projet de logements sociaux baptisé « Kay PAM » (Ma maison à moi) a été lancé mardi à Port-au-Prince par les responsables de la Banque nationale de crédit (BNC) appuyée par la Banque populaire haïtienne (BPH).
A travers ce projet, les responsables s’engagent à accorder des prêts au logement, sur 30 ans, aux agents de la fonction publique et à la clientèle de la BNC afin de les aider à réparer ou à construire leurs maisons.
Un montant de 4 milliards de gourdes est disponible à cet effet.
Le président d’Haïti, Michel Joseph Martelly, a salué le lancement de ce projet qu’il considère d’ailleurs comme « un exemple éloquent de ce que peut réaliser une équipe dynamique et compétente lorsqu’elle œuvre au bien-être de la collectivité ».
Le chef de l’Etat s’est engagé à initier un projet pareil dans les campagnes et promet que l’habitat rural sera au centre de ses préoccupations.
« L’habitat rural majoritaire dans le pays sera au centre de mes préoccupations. Immédiatement opérationnel, le projet « KAY PAM » aura le mérite de renforcer mon message quant à l’urgente nécessité de se tourner vers la reconstruction définitive. Il se voudrait également porteur d’une relance économique plus que jamais nécessaire aujourd’hui face à l’impatience de tout un pays en attente d’un gouvernement », affirme M. Martelly.
Le président de la République en a profité pour annoncer le lancement sous peu d’un projet d’urbanisation et de réhabilitation de 16 quartiers populaires liés aux six camps prioritaires.
Le projet « KAY PAM » est perçu, par le vice-président du Conseil de la BNC, comme une réponse à la bidonvilisation et une contribution à la reconstruction du pays selon les normes qui seront établies par les autorités.
« C’est un acte de foi dans le pays et un pari sur l’avenir », a déclaré Philippe Vixamar, qui procédait au lancement de ce projet conçu par le président du Conseil de la BNC, Guiteau Toussaint, qui a été assassiné en juin dernier.
Michel Martelly a salué la mémoire de M. Toussaint tué chez lui deux jours avant la date prévue initialement pour le lancement du projet « KAY PAM ».
Charles Castel, gouverneur de la Banque centrale, estime que « KAY PAM » est un programme charnière pour le développement structuré de l’urbain en Haïti.
« Nous sommes très ouverts pour les discussions avec les autres banques de la place, car il ne s’agit pas de garder l’exclusivité de ces arrangements pour les banques commerciales d’Etat », a indiqué M. Castel qui invite les banques privées à emboiter le pas.
Le projet « KAY PAM » s’adresse à toute personne physique ne figurant pas sur la liste des mauvais débiteurs du système bancaire ; se trouvant dans la limite d’âge entre 18 et 65 ans ; ayant au moins trois dans la fonction publique ou ayant une stabilité d’emploi dans une entreprise privée ou exerçant une profession libérale depuis trois ans ; disposant d’un revenu mensuel régulier et suffisant pouvant faire preuve de son apport personnel, le cas échéant ; détenant un titre de propriété de terrain.
Les charges mensuelles de remboursement ne doivent pas dépasser 40% du salaire brut de l’employé ou des revenus du couple. Concernant les conditions premières d’éligibilité à ce programme, « KAY PAM » n’assure que le financement de la résidence principale. Il ne finance pas les logements commerciaux ou industriels. En plus, le client ne doit figurer sur la liste des mauvais débiteurs du système, selon Philippe Vixamar.
Malgré les nombreux avantages qu’il offre, ce projet risque de renforcer la centralisation du pays, craint l’économiste Kesner Pharel, qui dit souhaiter que des habitants des villes de province puissent également en bénéficier pour éviter que cela se produise.
Pa bay tèt nou manti, ti pwojè sa a pap menm rive sou bèlè vwa pou nèg site solèy ta jwen li. Tout se bèl pawol, show biznis. Aprè 2 semèn nan banm rezon, nou pap menm tande pale de sa anko.
Se gwo nèg ki pot ko gen kay ki te sipote Martelly, gwo nèg ki nan BNC, ki nanpalè ki nan petion ville kap benefisyel. Malere pap jwen chans yo.
SE NORMAL POU MALERE PA JWENN LI SITOU SAK SITE SOLEY YO PASKE KOTE YO PWAL JWENN,LETTRE DE TRAVAIL,COMPTE BANCAIRE,POU FAIT DEMANDE PRET SA.?
Ils ont bien précisé que ce projet s’adresse à la classe MOYENNE c’est-à-dire qu’ils ont un public cible. Attendons notre tour qui, selon moi, arrivera sous peu. La BNC est en train de révolutionner le secteur de l’immobilier en HAITI.
Félicitations à toute l’équipe de la BNC.
le projet est louable, mais est ce que les initiateurs sont animes vraiment du bon desir de voir chaque petit employé beneficie de ce projet lorqu’ils fixent le bareme d’eligibilité a 5000 Gdes, combien de prof de petits employés qui ont ce salaire ? hhhhmmmmmmm!!!
Eske si ou moun ap viv nan piyi etrange li paka patisipe nan proger kay pam nan tou
J’ai la meme question avec le dernier participant,comment un Haitien qui reside à l’etrager Prut participer des ce programme.
Puis-je avoir une response svp.