Education : Les mauvaises conditions socio-économiques des familles à l’origine d’une timide rentrée des classes en Haïti

P-au-P, 04 sept. 2017 [AlterPresse] — Les mauvaises conditions socio-économiques de nombreuses familles seraient à l’origine d’une rentrée des classes, plutôt timide, le lundi 4 septembre 2017, selon les témoignages recueillis par l’agence en ligne AlterPresse.

Il y a eu peu d’engouement pour la réouverture officielle des classes pour la nouvelle année académique 2017-2018.

Les écoles publiques et privées, dans la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince, ont accueilli très peu d’élèves, ce lundi 4 septembre 2017.

Beaucoup d’enseignantes et d’enseignants ne se sont pas présentés en classes au lycée Horacius Laventure, situé à Delmas 75, en dépit de la présence de quelques élèves. Ces derniers en ont profité pour partager, entre eux, les aventures vécues durant les vacances d’été.

Seuls quatre enseignants ont fait acte de présence, ce lundi 04 septembre 2017, au lycée Horatius Laventure.

La timide rentrée des classes, au premier jour de l’année académique 2017-2018, serait liée à la situation économique difficile des parents, qui n’ont pas les moyens d’envoyer, à temps, leurs enfants à l’école, avance Dufrène Aladin, surveillant général du lycée Horatius Laventure,.

Même les enseignants des établissements publics n’ont pas encore reçu leur paiement pour le mois d’août 2017, déplore-t-il.

Il appelle l’État à honorer ses engagements, envers les enseignantes et enseignants, qui sont aussi des parents, ayant des responsabilités à l’endroit de leurs familles, comme celle d’envoyer leurs enfants à l’école.

Les autorités doivent montrer qu’elles accordent une place primordiale à l’éducation, en aidant les parents dans l’achat des matériels scolaires et des uniformes, souhaite-t-il.

Il faut aussi encadrer les enseignantes et enseignants, piliers du pays, qui participent à l’éducation des citoyennes et citoyens du pays.

C’est une rentrée des classes, qui se fait sur fond de crise économique, souligne, pour sa part, la secrétaire générale adjointe de la Confédération nationale des éducatrices et éducateurs haïtiens (Cneh), Magalie Georges, interrogée par l’agence en ligne AlterPresse.

La Cneh plaide en faveur d’une assistance plus directe et réelle aux familles, afin de les aider à faire face à la rentrée scolaire.

L’État devrait prendre des dispositions pour permettre une rentrée des classes inclusive pour toutes et tous, réclame-t-elle.

La Cneh déplore également les mauvaises conditions de travail des enseignantes et enseignants, « actrices et acteurs…………………………..lire la suite sur alterpresse.org

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