Première journée du rallye frontière libre 2017

Source Edrid St Juste | Le Nouvelliste

La première édition du rallye frontière 2017 a démarré ce vendredi. Des journalistes, des touristes à bord de 10 véhicules, dans un exercice d’excursion ont quitté la capitale de très tôt pour aller constater de plus près les problèmes auxquels sont confrontés les habitants vivant le long de la frontière. Cette première journée a permis de déceler la cruauté dans laquelle ces habitants du pays en dehors vivent. Eau potable, latrines, sécurité, infrastructure, électricité et institution sanitaire sont entre autres leurs revendications.

Port-au-Prince, 8 heures a.m. à la rue Butte (Bourdon), les moteurs des 10 véhicules partant pour le rallye tournent. Décorés avec des affiches annonçant la première édition du rallye frontière 2017 et les noms des sponsors, ils sont alignés au bord de la route pour une dernière prise de vue. Quelques minutes plus tard, le convoi a démarré, direction la route nationale no 3. À bord, des journalistes pour la plus part, des touristes locaux qui aiment découvrir et redécouvrir leur pays. De Port-au-Prince à Mirebalais, rien d’inquiétant n’est à signaler jusqu’à ce premier arrêt. Construite récemment, la route nationale no 3 à hauteur de Péligre est à une phase de délabrement avancé.

La route à deux voies est complètement réduite. « Ça, il faut le signaler », martèle Yves Marie Chanel, l’initiateur de l’activité. Une heure plus tard, bienvenue à Hinche, la porte d’entrée de la ville est un cimetière. Mais ce n’est pas ce fait qui a soulevé le plus de remous. Plutôt cette route sinueuse qui mène vers le Nord.

« Pourquoi jusqu’à cette date les travaux de construction de cette route n’ont jamais été entrepris ? », s’interroge l’un des touristes qui a dû prendre son mal en patience. De Hinche jusqu’à carrefour Menard, environ 45 km, il n’y a qu’à peu près un kilomètre qui soit asphalté. Le problème de l’infrastructure routière est évident dans cette zone pour qu’on ne s’y attarde pas. Or c’est une route qui mène vers un parc touristique », a expliqué Edwin Paraison, directeur exécutif de Fondation zile. Les mauvaises conditions de la route engendrent……………………..lire la suite sur lenouvelliste.com

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