Budget 2017-2018: Le législatif, grand gagnant de la loi de finances
Source Dieudonné Joachim | Le Nouvelliste
Le pouvoir législatif, avec ses 7,2 milliards de gourdes, soit une augmentation de 74 % par rapport au budget rectifié, est le grand bénéficiaire de cette nouvelle loi de finances. Le budget de la Chambre des députés connaît même une augmentation de 102 % par rapport au budget rectifié 2016-2017.
Entre deux exercices, son budget a plus que doublé. Les allocations de la Chambre des députés doivent passer de 1,8 à 3,63 milliard, de gourdes dès l’exercice fiscal 2017-2018. Le Sénat passe de 2,3 à 3,57 milliards, soit 55 % d’augmentation. En termes de pourcentage dans le budget, le pouvoir législatif est le grand gagnant. Le secteur économique devrait disposer de 49,5 milliards de gourdes, soit 34,4 % de la loi de finances.
Le ministère des Travaux publics, Transports et Communications (MTPTC) dispose de 17,61 milliards de gourdes, le ministère de l’Économie et des Finances de 11,62 milliards de gourdes, soit 54 %; le ministère de l’Agriculture; des Ressources naturelles et du Développement rural devrait disposer de 10,01 milliards, soit 6,9 % dans le projet de budget 2017-2018 qui totalise 144,2 milliards de gourdes.
Le projet de loi de finances alloue sa plus grande part au ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, 22,92 milliards de gourdes, soit 15,9 % du total. En valeur absolue, c’est la plus grande part dans le budget. Certains postes augmentent substantiellement pendant que la part des dons continue de diminuer et la pression fiscale ne dépasse pas les 12.7%.
La moyenne de la région caribéenne est de 20 %. Interrogé sur le mécanisme de l’augmentation de la pression fiscale, l’économiste Kesner Pharel a confié au Nouvelliste qu’il pensait que le taux de pression fiscale allait entraîner une hausse conséquente. Mais, dit-il, c’est une augmentation de taxes et d’impôts qui est prévue…………………………..lire la suite sur le nouvelliste.com