Education : Plaidoyer pour une meilleure implication des universitaires haïtiens dans la planification du développement en Haïti

P-au-P, 23 mai 2017 [AlterPresse] — L’organisation de jeunes professionnels haïtiens N Ap Sove Ayiti (Napsa) appelle l’État à engager les universitaires haïtiens dans la planification du développement national.

Ces universitaires devraient, à leur tour, bénéficier d’importants investissements provenant des secteurs publics et privés, estime la Napsa.

La Napsa entend plaider en faveur d’une université moderne, qui pourrait fortement s’impliquer dans le développement d’Haïti.

« Il faut une autre université pour Haïti, une université digne de ce nom », a déclaré, Smith Augustin, doctorant en sociologie de l’Université Laval (Québec, Canada), lors d’une conférence-débat, organisée à l’occasion de la fête de l’université et du drapeau, le 18 mai dernier, a observé l’agence en ligne AlterPresse.

Ceci ne concerne pas seulement l’Université d’État d’Haïti (Ueh), mais tous les secteurs universitaires haïtiens, souligne Augustin, devant une assistance composée de jeunes des deux sexes.

Pour redonner à l’université haïtienne son prestige, celle-ci devrait, selon lui, cesser d’être le refuge de celles et ceux qui ne trouvent rien de plus exigeant à faire.

L’université devrait impérativement se moderniser, pour que les jeunes puissent vraiment jouer un « rôle décisif » dans le développement national.

Pour aboutir à cette modernisation, l’État devrait rompre avec les veilles politiques éducatives ségrégatives et sous financées, qui seraient responsables de la reproduction des inégalités sociales et économiques en Haïtis, relève Smith Augustin.

« La participation, en Haïti, de l’université au développement national n’est pas uniquement un rôle ajouté aux rôles fondamentaux d’enseignement et de recherche de l’université. Ce rôle est au cœur de son identité même comme intelligence de la nation ».

L’université ne devrait pas seulement former l’esprit critique des jeunes universitaires, mais aussi contribuer, de manière démocratique, donc inclusive, à la rationalisation des réflexes haïtiens, en poussant le peuple, par la lecture et la réflexion, à dépasser la mentalité traditionnelle, basée sur une logique magico-religieuse, estime Smiyh Augustin.

« L’enseignement universitaire doit être l’affaire de nos cadres les plus motivés et les mieux préparés », soutient le sociologue.

Pour sa part, le docteur en économie, Helph Monod Honorat, a mis l’accent sur l’importance ……………………….….lire la suite sur alterpresse.org

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