Les Presses nationales d’Haïti paralysées depuis un mois
Source Rony Célicourt / rcelicourt@lenouvelliste.com | Le Nouvelliste
Plusieurs dizaines d’employés des Presses nationales d’Haïti (PNd’H) ont visité Le Nouvelliste le jeudi 20 avril 2017. Leur but était d’exposer les problèmes auxquels font face Les Presses nationales d’Haïti, fermée depuis le 21 mars 2017 par le directeur général.
Le directeur général Ronald Saint-Jean a pris cette décision après que les employés de l’institution ont observé un arrêt de travail le lundi 20 mars 2017 pour protester contre la corruption et la gabegie financière dans l’institution, selon Altema Daniel, un employé des Presses nationales d’Haïti. « Il y a des chèques zombis qui sortent de l’institution, dépassant les 90 000 gourdes chacun. Il y a plus de trente chèques des Presses nationales émis à l’odre des gens qui ne sont pas de l’institution », a-t-il déclaré.
Les employés ont affirmé aussi avoir écrit au président de la République, au Sénat, à la Chambre des députés et ainsi qu’à leur ministre de tutelle, Limon Toussaint, ministre de la Culture et de la Communication, sur le sujet. Et jusqu’à cette date, ils n’ont reçu aucune réponse. Les Presses nationales d’Haïti c’est une institution vieille de plus d’un siècle, produisant habituellement des livres, des brochures et autres. Mais depuis sa fermeture, elle ne produit que le journal Le Moniteur, d’après ce qu’a affirmé Cotony Jean-Louis, l’un des visiteurs.
« Les Presses nationales d’Haïti chôment, cela n’empêche pas pour autant la parution du journal officiel Le Moniteur, qui est produit ailleurs », selon ce dernier, employé de l’institution depuis sept ans. Ronald Saint-Jean, nommé à la tête des Presses nationales d’Haïti par arrêté présidentiel en date du 5 avril 2016, a remis…………..lire la suite sur lenouvelliste.com